mercredi 23 septembre 2009

La joie qu'apporte un bébé

J’ai eue la chance hier soir d’aller, avec ma colocataire, chercher la petite Roxanne à la garderie. Nous sommes ensuite parties, toutes les trois, faire une petite épicerie pour le souper. Nous avons assis Roxanne dans le panier à l’endroit prévue à cet effet et je me faisais un plaisir de la faire tourbillonner dans le carrosse tout en émettant des bruits de voiture ou de train. Et voilà la preuve que de passer du temps avec un enfant vous fait retomber en enfance…

Les gens nous regardait d’une drôle de façon par contre… J’ai l’étrange impression que nous avons l’air d’une famille de parents de même sexe! Je vous jure, d’après moi les gens pensent qu’on est un couple de lesbiennes qui a adopté - ou conçue de quelconque autre façon - un enfant. De plus, je suis à peu près certaine que les gens croient que je suis l’homme! C’est Véro qui tient le bébé pendant que je transporte les sacs… Et je dois admettre que je joue un peu le rôle de père avec elle. Je reviens de travailler le soir et Véro est déjà aller la chercher à la garderie. Le souper est généralement prêt et nous soupons ensemble. Je fais alors la vaisselle tandis que Véro donne un bain à Rox. Ensuite je joue avec elle une heure ou deux avant le dodo et c’est Véro qui fini par la coucher… Un vrai bon papa hein?!

Bref, après notre épicerie, nous sommes retournées à la maison pour se préparer un bon petit souper. J’ai donc assis Roxanne sur le comptoir de la cuisine et nous avons commencé à préparer le tout. Elle a tout de même qu’un an et demi donc elle n’était pas de la plus grande aide mais quand même. Elle me regardait brasser la sauce avec une telle admiration, une telle fascination! Pendant ce temps, Véro avait les deux mains dans le poulet et essayait de préparer la table en même temps. On s’est toute deux entendue pour dire qu’à deux, tout se fait mieux quand il y a une petite puce dans les parages.

Nous nous sommes donc mises à table pour notre souper entre filles et ce fût très agréable de jaser un peu avec eux. Véro avait une « date » plus tard en soirée donc la garde de Roxanne me revenait. Conformément à nos habitudes, Véro a mis Rox dans le bain et j’ai fait la vaisselle (Oui! Oui! MOI, je fais la vaisselle maintenant!). Lorsqu’elle est sortie de son bain, elle a décidée de jouer avec des blocs. Elle a un énorme bac avec plein de blocs qu’elle a joyeusement renversé sur le plancher de la cuisine créant un bruit d’enfer! Je me suis retournée en vitesse, juste à temps pour voir la face qu’elle faisait en me regardant, incertaine de ce qu’allait être ma réaction. Cette petite bette valait un million! Le genre de petite face qui veux dire oops-je-m’excuse-je-ne-voulait-pas-faire-autant-de-bruit-s.t.p-ne-me-chicane-pas. J’ai alors pouffée de rire et je l’ai laissé s’amuser avec ses jouets. Une fois la cuisine bien rangée, nous sommes allées nous installer dans le salon pour écouter les bonshommes collés-collés et pour relaxer un peu avant l’heure du dodo.

Elle était assise sur moi et je lui flattais les pieds. Elle était calme, paisible et sereine et se laissait dorloter en écoutant Tom et Jerry. Elle sentait le petit bébé tout frais sortie du bain. Cette odeur inexplicablement réconfortante qu’on les bébés. À 20h, c’était l’heure du dodo et je l’ai donc apporté dans son lit pour la border. Je lui ai donné son gros toutou, je lui ai chanté un petite berceuse et je l’ai abriller bien comme il faut avant de quitter la pièce. Je l’ai entendue jaser un peu dans son lit pendant une dizaine de minutes et ensuite, silence complet. Je suis retournée vérifier si tout était correct environ 30 minutes plus tard. Je l’ai alors aperçue dans son lit avec son toutou d’un bord et de l’autre… Son tambour! Un gros tambour en plastique avec un bâton en plastique rattaché après. Le toutou à gauche, le tambour à droite et dans sa petite main, elle tenait fermement le bâton! C’est à ne rien comprendre. Elle s’était donc levé de son lit pour aller chercher son jouet et l’a apporté dans son lit. Bizarre! Je l’ai regardé dormir paisiblement les deux yeux biens clos pendant quelques minutes et je suis retournée au salon. Plus un bruit ne s’est fait entendre de la petite chambre de princesse…

Enfin, j’ai passé une soirée extraordinaire avec une petite cocotte que j’adore. Elle a fait ma soirée et à ensoleillé ma journée, comme à l’habitude. Je n’ai vraiment aucun regret d’avoir décidé d’emménager avec ces deux demoiselles. Le rire de cet enfant vaut bien plus que bien d’autres choses dans ce monde. Elle me rend heureuse et je trouve merveilleux de la voir grandir si rapidement devant mes yeux. Je profite de chaque moment passé avec elle et apprécie les bons moments et le temps de qualité passé en sa compagnie.

mardi 22 septembre 2009

Lance et Compte

À la demande de ma copine du bureau - celle avec qui je vais au gym – j’ai écouté Lance et Compte hier soir. En effet, après être allé suer comme deux truies au Nautilus, nous sommes retournés chez moi pour s’empiffrer d’un bon « grill cheese » (rien de mieux pour le régime) et faire les mortes devant la télé. (Petite parenthèse, si vous n’avez pas de « grill cheese maker » chez vous c’est un must! Je le conseil a tous et à toutes! De plus, nous avons rajouté 3 tranches de simili poulet dans le fameux grill cheese… Wow! Délicieux)

Je disais donc que nous avons écouté quelques trucs à la télé dont Lance et Compte. Blondie (la fille du bureau) avait déjà écouté les émissions puisqu‘il était possible de payer pour les louer sur Illico. Elle voulait absolument que je l’écoute. Nous nous sommes donc installées confortablement tandis qu’elle me mettait un peu dans le contexte. Premièrement je tiens à dire que j’ai été agréablement surprise. N’étant pas une fille qui écoute beaucoup la télé en français, j’étais, je dois l’admettre, un peu sceptique. Par contre, le jeu d’acteur est excellent et je dois vraiment lever mon chapeau à Marina Orsini et Marc Messier. Ils sont vraiment très crédibles et nous font totalement embarquer dans l’histoire.

Vous le savez sûrement déjà puisque même moi, j’avais vue des annonces sur cet émission, le personnage de Marina Orsini à un cancer. À la toute fin de l’épisode, elle annonce à son mari (le personnage incarné par Marc Messier) qu’elle souffre d’un cancer du sein. Laissez-moi vous dire que c’était le festival des larmes dans mon salon!

Après ce déluge assez intense créer par Blondie et moi, je me suis mise à penser à tous ça. À penser à quel point la vie est fragile et à quel point on ne tien qu’à un fil. Je me suis mise à penser à ma mère. Étant pas mal du même âge que le personnage, je me suis dis que c’était elle la plus propice à être atteinte d’un cancer comme celui-là. Je me suis aussi demandé comment je réagirais si on m’annonçait que j’avais un cancer. Je me demande si je ferrais les choses différemment. Je me demande si je changerais des choses dans ma vie. Si je rappellerais de vieux amis ou si j’éliminerais les gens négatifs de ma vie. Je me demande si je serais forte ou si je m’apitoierais sur mon sort (parce que c’est bien beau de s’imaginer que nous sommes très forts et positif mais ce n’est pas toujours le cas lorsque nous sommes en plein dedans!). Je me demande vraiment à quel point ma vie changerait. Dans le fond, je me demande comment nous vivrions si nous savions précisément la date de notre mort ou si un jour quelqu’un nous disais que nous avons 3 ans à vivre…

Bien sûr que je préfère ne jamais avoir à répondre à cette question mais, je crois quand même qu’elle est intéressante et qu’elle remet les choses en perspective.

Enfin, tout ça pour vous faire penser de dire aux gens que vous aimer que c’est le cas, ainsi qu’il est important de ne pas remettre à demain les choses que nous aimerions faire un jour puisque, la vie est trop courte et trop fragile. De plus, sans vouloir faire de publicité pour TVA, ne manquez pas Lance et Compte à tous les lundis à 21h! ;) on se donnes des nouvelles mardi prochain!

lundi 21 septembre 2009

La musique et moi... Les photos et moi...


Bon, j’en ai assez d’écrire sur les ex et l’amour et tout le tralala. Je crois que je vais prendre une petite pause sur ce sujet car je crois en avoir fait le tour. Évidemment c’est une grosse partie de ma vie et je ne pense pas que j’en parlerais autant si ce n’était pas aussi présent dans ma vie mais bon. Il est temps de tourner la page! J’ai donc décidée de vous parler de ma passion pour la musique et la photo. Pour ce qui est de la musique, c’est mon meilleur ami qui m’a fait remarquer quelle importance celle-ci avait dans ma vie. Pour la photo, eh bien, ceux qui m’ont ajouté sur Facebook le savent, je suis un peu maniaque… Je dois avoir autour de 750 photos…

J’accorde beaucoup d’importance à la musique puisque celle-ci à le pouvoir de changer mon humeur complètement ou encore de me transporter dans le passé comme rien d’autre. Je me laisse transporter par la musique et les paroles. J’ai toujours dis que la musique était comme une boîte à souvenirs. Je n’ai pas la meilleur mémoire au monde - et je sais très bien que tout ce que j’ai pu consommé dans ma vie n’a pas aidé ma cause - mais quand il s’agit de musique, mon cerveau fonctionne différemment. Chaque chanson me rappel soit une période, soit un moment précis de ma vie, un événement ou une personne en particulier. Je me rappelle des choses auxquels je n’avais pas pensé depuis des années! Je me souviens de plein de détails inutiles ainsi qu’un paquet d’anecdotes coquasses. Si une journée je suis un peu fatiguée ou encore que je n’ai pas vraiment le moral, suffit de m’embarquer dans une auto avec un bon CD, mettre le son dans le tapis et je retrouve mon sourire. Je me mets à danser et à chanter à tue-tête - peu importe ce que les voitures à côté peuvent penser – et je suis redevenue pleine d’énergie! Les fois où je me sens plus triste et que j’ai besoin de pleurer toutes les larmes de mon corps - car oui, nous les filles, au moins une fois par mois il faut faire ça, avec ou sans raison - je mets du Whitney Houston, Mariah Carey ou Céline Dion (quelque chose dans ce genre là en tout cas) et c’est parti! Ça fait du bien une fois de temps en temps! Bref, il y a toujours une chanson au moins qui décrit exactement ce qu’on ressent à un moment précis. Le genre de chansons où on n’arrive pas à croire à quel point on dirait qu’elle à été écrite pour nous. Des chansons pour nous mettre dedans, des chansons pour nous ramener dans le temps, des chansons pour nous rendre nostalgique et d’autres qui nous font rire. Il y en a pour tous les goûts et toutes les émotions!

Pour ce qui est des photos… Oui je suis un peu maniaque je l’avoue. Mais je trouve très important d’avoir des souvenirs comme ceux là. Je ne suis pas une « bébelleuse » comme certains. Je n’aime pas garder un paquet de trucs inutiles ou encore avoir des souvenirs physiques de ci ou de ça. Avec ma mémoire assez moyenne, j’ai besoin de prendre une image en photo pour me remémorer l’événement ou la personne des années plus tard. De plus, ce qui est magnifique avec Facebook, c’est que nous avons accès à nos photos partout et en tout temps. Comme certains d’entre vous le savent, je me suis fait voler mon ordinateur portable il y a quelques mois. J’ai perdus plusieurs dizaines de photos. Ceux qui me restent sont ceux que j’avais mis au préalable sur mon compte Facebook. Laissez-moi vous dire que j’étais plus que contente d’en avoir autant mis là dessus. En plus, j’ai toujours dis que si jamais il y avait un feu chez nous, la première chose que je prendrais avec moi serait mon album photo ou mon scrapbook. Ce sont pour moi des souvenirs qui n’ont pas de prix. Rien ne pourrait remplacer ça.

Alors vous savez maintenant quoi faire quand je me suis lever du mauvais pied ainsi que ce que vous devez apporter avec vous lors de nos sorties mémorables! Je vais donc vous laisser là-dessus, et moi, je vais aller prendre le métro avec mes écouteurs dans les oreilles, en me retenant de ne pas danser et chanter sur mon petit banc orange! Ensuite je vais aller regarder mes centaines de photos sur Facebook et me rappeler le bon vieux temps! Bonne journée!

jeudi 17 septembre 2009

Rogers vs. Telus


Dans un tout autre ordre d'idées, j'ai un nouveau téléphone! C'est le nouveau Blackberry Storm! J'ai maintenant acces à facebook et msn et Blackberry messenger en tout temps et partout! Wahou! Le seul ''hic'', c'est que je suis maintenant avec Telus. J'étais avec Rogers depuis déjà, oh je dirais 5-6 ans certain. J'aimais bien le service et tout, la réception n'était pas pire non plus, mais Telus m'offerait le même forfait que Rogers mais à 20.00$ de plus par mois! On s'entend que... Par contre, je sais que pour tout le monde, pour la protection du consommateur, nous vons 30 jours pour annuler tout contrat. Je voudrais donc votre avis... De 1, je voudrais savoir ce que vous avez comme commentaire par rapport au téléphone Storm versus le Iphone. Aussi, je voudrais savoir ce que vous pensez de Telus versus Rogers. Si ajmais je ne suis pas satisfaite dans les prochains jours, je vais annuler le contrat et retourner avec Rogers en essayant de le dealer un peu. Revenez-moi la dessus!

2 filles + vin rouge = Philosophies interessantes

Je parlais avec une de mes amies cette semaine et je lui faisais part de mes sentiments complexes et partagés par rapport à mon ex. J’essaie toujours, en vain, de comprendre pourquoi celui-ci me tourmente autant et pourquoi j’ai un sentiment de malaise et d’impuissance vraiment intense en sa présence. En fin de semaine, coïncidence de fou, nous sommes arrivés à une lumière rouge en même temps! Sérieusement, je crois que ça été la plus longue lumière rouge de toute ma vie! Il faisait super beau dehors et j’avais la fenêtre d’auto ouverte au max. Évidemment la musique dans le tapis et je chantais à tue-tête. Je n’étais pas tout à fait rendu à la lumière quand je l’ai vue. Il attendait que je passe pour ensuite me suivre et se planter dans la voie à côté de moi. J’ai baissée mes lunettes de soleil sur mon nez puisqu’elles étaient bien confortablement posées sur ma tête. (Pour faire exprès) c’était « Use somebody » de King of Leon qui jouait à la radio. Pour ceux qui ne connaissent pas la chanson, je vous mets un lien vers les paroles : http://www.metrolyrics.com/use-somebody-lyrics-kings-of-leon.html . (Je crois aussi que vous pouvez écouter la chanson à partir du même site web) Bref, tout pour me faire virer complètement hystérique dans ma voiture. Mes mains se sont mises à trembler comme si un vent de 9 beaufort - juste pour toi Alain - venait de se lever, mon cœur s’est mis à battre tellement fort que j’avais l’impression qu’on pouvait le voir au travers mon chandail et mes yeux se sont remplis de larmes - pratique en maudit des lunettes dans ce temps là hein?! J’ai donc réalisé que c’était rendu plus que psychologique mon affaire, c’était maintenant physique.

Je disais donc que ma chum et moi avions déjà quelques verres de vino tinto dans le corps et nous nous sentions très philosophiques. Reste que les réponses avec lesquels nous avons abouties ne sont pas si mauvaises. Elles sont, par contre, un peu contradictoires et peuvent sembler difficile à comprendre. Mais il faut tenir compte que ce sont des réponses de femmes donc…

Nous en sommes donc venues à 2 conclusions.

La première étant que, après une rupture, et surtout après un temps considérablement important après celle-ci, nous finissons par oublier les failles et défauts de l’autre, ce qui laisse place seulement aux bons moments et aux qualités de celui ou celle qui à déjà été la douce moitié. La mémoire est une faculté qui oublie et nous oublions subséquemment les raisons qui nous ont poussées à rompre au départ. On se souviens très bien des gestes que posait l’autre pour nous faire plaisir ou les soirées passées en amoureux à regarder des films ou même la fois où blablabla… Vous voyez où je veux en venir. C’est pourquoi souvent, d’après nos hypothèses, on veut revenir avec notre ex. C’est aussi pourquoi, dans la majorité des cas, ça ne fonctionne pas. Peu de temps après avoir repris avec un ex, on se rend compte que tout est pareil comme avant, nous nous souvenons des petits gestes que l’autre pose qui nous tape royalement sur les nerfs! Les raisons de la séparation nous reviennent souvent assez vite et on revient au point de départ. Première étape du deuxième échec. Peu de temps après, un des deux laisse l’autre, et c’est trop souvent celui ou celle qui l’avait fait la première fois…

Pour ce qui est de la deuxième conclusion, celle qui, je crois, me ressemble et se rapproche beaucoup de moi, est celle de la culpabilisation, du remord et de l’espoir. Je crois qu’un bon bout de temps après la séparation, nous avons revu, encore et encore, les erreurs, les gaffes et les mauvais coups effectués pendant la relation. Nous nous rendons compte de nos défauts à nous, de nos tords, de nos failles. Nous entrons donc dans la période de déprime et de culpabilisation extrême. Nous nous mettons donc à envisager la relation avec un paquet de « si ». Si je faisais telle chose différemment, si j’avais réussi à accepter telle chose, si je n’avais pas dis telle chose… On commence alors à croire que de reprendre la relation est envisageable puisque nous avons trouvé tous ce qui clochait. On s’imagine qu’on peut tout reprendre à zéro. Qu’on peut recommencer comme si de rien était…

D’après moi c’est une réaction plutôt féminine, où encore il y a plus de femmes que d’hommes qui se font ce scénario dans leur tête. Elles veulent prouver, à eux même comme aux autres, que ce ne sont pas elles le problème où encore qu’elles peuvent tout résoudre si elles le veulent. Elles n’en peuvent plus d’être rongées par la culpabilité d’avoir fait souffrir un homme dont elles ont oubliées tous défauts. Elles se mettent tout sur le dos, se sentent coupables et n’arrivent pas à avancer dans une nouvelle relation puisqu’à cause de la dernière, ont perdues toute confiance en elles.

De plus, souvent, comme je l’ai constaté en discutant avec quelques filles de mon entourage, on a souvent l’impression – ou l’attente, ou l’espoir, ou l’envie – qu’un jour ou l’autre, nous allons finir par revenir avec notre premier amour. On entre et sort de relations en ayant toujours au fond de la tête l’idée que nous finirons nos jours avec notre ex. On entretient cet espoir au plus profond de nous, des fois même sans s’en rendre compte…

Dans le fond, il est primordial de se pardonner, de faire face à ce qui est vraiment arrivé, d’apprendre de ses erreurs et les comprendre. Oui il y a une minime chance que vous puissiez reprendre avec un ex et que ça fonctionne. Mais je dis bien minime. En général, vous n’êtes pas l’exception à la règle. Il faut prendre le temps de passer à autre chose. De faire notre deuil pour ensuite commencer une nouvelle relation sur de toutes nouvelles bases, de bonnes bases. Il faut prendre ce que nous avons appris dans la relation précédente et s’en servir dans la prochaine. Il faut grandir, devenir plus mature et garder espoir d’un jour trouver la personne qui comblera votre bonheur et qui va vous apporter quelque chose que vous ne croyiez même pas possible.

jeudi 10 septembre 2009


J'ai vue l'autre au gym hier et ça a perturbé ma vie. Déjà que je ne filais pas fort, fort. Je n'en reviens même pas à quel point je viens bouleversée quand je le vois ou je le croise. Mon cœur à littéralement arrêté de battre avant de repartir de plus bel à 75 000 m/h! J'ai eu les mains moites, toute couleur à disparue de mon visage et mes jambes ont ramollies. Mes yeux se sont remplis de larmes et la seule chose que je voulais était de partir en courant le plus vite possible. J'ai vraiment été prise au dépourvue. La dernière chose à laquelle je m'attendais hier soir était de tomber sur lui.

Depuis le dernier message que j'ai reçu de lui, je ne regarde même plus vers son lieu de travail - lieu de travail devant lequel je passe tous les matins et tous les soirs en m'en allant chez moi. Je ne l'appelle plus aux petites heures du matin, je ne lui envoie pas de messages textes après avoir viré une brosse. Il à été, comment dirais-je? Des plus clair possible qu'il ne voulait plus jamais ni me voir, ni me parler, ni même entendre parler de moi. Le message a passé. Il est bien incrusté en moi. Si son putain de numéro de téléphone n'était pas gravée dans ma mémoire, je le brûlerais. Il ne reste ni photos apparentes de lui dans mon appartement, ni vêtements à lui que je portais souvent comme pyjama et j'essaie même de me convaincre d'enlever les deux bagues qu'il m'a offert lorsque nous étions encore ensemble, qui n'ont jamais quittés mes mains. Je me donne quand même un peu de temps pour me faire à l'idée (ou au moins le temps des remplacer) puisque c'est quelque chose de très difficile pour moi à faire.

Je ne comprends pas vraiment le fonctionnement de nos sentiments. Je ne comprends pas comment il est possible d’aimer quelqu’un au point où ça nous fais mal. Je ne comprends pas comment nos sentiments peuvent encore, même après des mois, voir des années de séparation, être encore aussi présents, aussi forts. Nous pouvons encore autant souffrir. Une peine d’amour est d’après moi une des épreuves les plus difficiles de la vie. Peut-être parce que je suis plus sentimentale qu’une autre. Peut-être parce que je suis plus intense. Peut-être parce que ce que j’ai vécue fût l’une des choses les plus intenses de ma courte vie. Je ne peux l’expliquer. Tous ce que je sais c’est que c’est souffrant. Ça fait mal, littéralement mal à l’intérieur. Comme une boule de feu dans la poitrine. Une boule constante aussi dans la gorge qui fait qu’à chaque souvenir, qu’à chaque évocation de l’amour, qu'à chaque scène déchirante d'un film romantique, les larmes remontent.

Je lisais mon livre ce matin dans le métro et j’avais envie de pleurer. Je retenais vraiment mes larmes puisqu’il était inconvenable de me mettre à verser des larmes dans une telle circonstance, dans un tel endroit (quoi que je dois admettre que j’ai tout récemment - il y 6 jours - versée toutes les larmes de mon corps assis sur un banc de métro, toute seule, avant d’aller travailler, et même pas à cause d’un livre quelconque). Le personnage principal de mon livre, que je conseil à tous d’ailleurs (Gin tonic et Concombre de Rafaële Germain), vivait une déception amoureuse assez intense et j’ai tout de suite comprise le mal qu’elle pouvait ressentir (Oui! Même si c’est juste un livre).

En fait, depuis un petit bout de temps, tout ce qui concerne l’amour me touche énormément. De voir un couple s’embrasser dans la rue me touche, de voir des amoureux se coller dans le métro me fait un pincement au cœur, d’entendre une collègue de bureau parler de son amoureux et de la voir si amoureuse me donne des larmes aux yeux. Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive, je suis si sentimentale ces temps-ci, si sensible (et je veux dire beaucoup plus que d’habitude puisque je sais très bien que j’ai toujours été comme ça au départ…). J’ai l’air d’une fille continuellement en SPM! Je commence à avoir hâte de sortir de cette phase de pleurnicharde et de p’tite fille romantico-sensible. J’ai hâte d’être bien, d’être heureuse en permanence et non pas seulement 50% du temps comme en ce moment. Que se passe-t-il au juste avec mes hormones?

mercredi 9 septembre 2009

Reprendre le contrôle

Depuis quelques jours, j’ai l’impression d’être assez mélangée. En fait, j’ai l’impression d’être bipolaire. Autant je peux être enjouée et heureuse, de bonne humeur et pleine de vie pendant quelques heures, autant les heures suivantes, je suis dépressive et triste. Après quelques épreuves très difficiles la semaine dernière, j’avais l’intention de passer la fin de semaine à déprimer et à m’apitoyer sur mon sort pour libérer le méchant et commencer la semaine sur une toute nouvelle base. Les choses ne se sont pas passées exactement comme prévue. Ce qui est bon et moins bon à la fois. Je m’explique…

Comme j’ai déjà mentionné, j’avais l’intention de rester couchée toute la fin de semaine à pleurer tous ce que j’avais à pleurer et à boire tout ce que j’avais à boire. Je voulais tout laisser sortir pour pouvoir ensuite tourner la page. Je me donnais 3 jours (la longue fin de semaine) pour le faire. Je suis donc sortie vendredi soir avec des amis. Nous sommes allés sur St-Laurent à Montréal dans un petit resto qui s’appel le Globe et nous sommes ensuite allés au Rouge. Bref, une belle soirée arrosée entre amis.

Le lendemain matin, ma mère me téléphonait pour savoir si je voulais aller chez ma tante avec elle pour un journée de tournée de ventes de garages ainsi qu’un bon souper et une partie de cartes, ce que j’ai accepté. Ce fût une merveilleuse journée et une soirée qui c’est avérée très drôle. Je suis ensuite allé chez ma mère avec elle ou nous avons écouté un film ensemble et je suis restée à coucher chez elle. Le lendemain, nous sommes allées déjeuner ensemble et nous sommes allées magasiner! Que demander de plus? Lorsque nous sommes revenus à la maison, nous nous sommes installées dehors au soleil et nous avons lus. Malgré que ce fût très, très agréable et que ma mère m’a fait un plus grand bien sans même le savoir, ce n’était pas ce que j’avais en tête et je n’ai pu extérioriser mes sentiments comme je l’aurais voulu.

J’ai donc éclaté Lundi soir malgré les superbes jours que je venais de passer. Je me suis rendue compte que me peine était toujours là et que j’avais un réel besoin de la faire sortir. J’ai beaucoup de difficulté à passer à autre chose. À laisser le passé derrière moi. À passer à une autre étape de ma vie. Depuis, j’ai des hauts et des bas - pour faire changement. J’ai eu une belle surprise dans les derniers jours quand quelqu’un avec qui je n’avais pas discuté depuis un bon bout de temps à décidé de prendre des nouvelles. Nous n’avons pas discuté longtemps, faute de temps, mais juste assez pour me faire vraiment plaisir. Simple petit geste qui, qui l’aurait cru, m’a fait énormément de bien. Cette personne ne sais sûrement pas à quel point j'ai pu apprécier le geste mais ce fût le cas.
De plus, ce matin, j’ai eue une belle surprise lorsque ma petite sœur est venue me chercher pour prendre le métro avec moi. Je ne passe vraiment pas assez de temps avec elle ces temps-ci et elle me manque beaucoup. En gros, je tourbillonne dans une tempête d'émotions, parfois bonnes, parfois mauvaise et j'ai de la difficulté à les gérer.
Si vous avez des conseils, pensées, commentaires, n'hésitez surtout pas. Je recherche des solutions partout. Je me sens vraiment mêlée.

lundi 31 août 2009

La Plage

Comme beaucoup d’entre vous le savent déjà, je suis dans un nouvel appartement depuis maintenant deux mois. Je suis passé d’un 3 et demi toute seule à un 5 et demi en collocation avec une amie ainsi qu’une petite poupoune d’un an et demi. Nous avons aussi hérité du frère de ma coloc puisqu’il garde souvent la petite Roxanne. N’ayant pas de place où rester, il vivait donc avec nous et dormait dans la chambre de Rox. Étant donné que nous n’avions pas vraiment signé pour ça et que, à la longue, c’était un peu encombrant de l’avoir à la maison, nous avons décidé de commencer à lui chercher une chambre ou un petit appartement non loin de la maison pour qu’il puisse quand même garder la petite une fois de temps en temps, mais chez lui. Évidemment, j’ai commencé à en parler autour de moi et ma très chère mère à eue l’idée du siècle. Mon ancien 3 et demi, qui est le bachelor en dessous de chez elle, n’avait pas été reloué depuis mon départ. C’est un beau 3 et demi, meublé, chauffé, éclairé et tout le tralala. Câble et internet inclus! Elle lui a donc offert d’aller vivre dans mon ancien appartement à un prix très, très raisonnable. C’est aussi vraiment pratique puisque c’est à environ 5 minutes en voiture de notre appartement actuel.

Nous sommes donc allés, Jean-François et moi, hier après-midi, faire un peu de ménage là-bas et commencer à l’installer. C’était la première fois depuis mon déménagement que j’y remettais les pieds. J’ai eue un certain pincement au cœur en arrivant. Les souvenirs sont resurgis soudainement. On dirait presque que toutes les émotions vécues durant les quatre années où je vivais là-bas ont refait surface. Les joies, les peines, les déceptions, les fêtes, les vacances, les niaiseries… J’ai eu l’estomac noué, les larmes aux yeux. Je me suis remémoré tous les bons moments passé dans ce petit appartement.

Je me rends compte à quel point les gens qui m’entouraient me manquent. À quel point j’ai été chanceuse d’avoir ces gens dans ma vie. Avec le recul, je réalise que je suis contente de l’avoir vécu. Même s’ils ne font plus parti de ma vie aujourd’hui, je préfère les avoir eu toutes ces années et de les avoir perdu aujourd’hui que de ne jamais les avoir connus du tout. C’est un peu comme le film La Plage, le personnage principal dit à la fin qu’il est heureux et préfère avoir connu la plage, d’y avoir passé de beaux moments et de devoir y renoncer, que de ne jamais l’avoir vue.

Je garde en mémoire les bons souvenirs, les bons moments. Ces pensées me font sourire autant qu’ils me font une boule dans l’estomac. Ils me manquent, ce temps là me manque… Je tente donc de ne rien regretter, de ne pas regarder en arrière et foncer. Je crée de nouveaux liens et de nouveaux souvenirs avec des gens que j’aime. Reste que, tous ces gens là auront toujours une place importante dans mon cœur. Malgré tout, je les aime et je veux leur bien, avec ou sans moi dans leur vie...

jeudi 27 août 2009

Gym, Gym, Gym

Je suis heureuse et fière d'annoncer que je suis maintenant inscrite dans un gym! Dupuis lundi, je suis inscrite en réseau dans les Nautilus, ce qui veut dire que je suis en mesure d'aller dans n'importe quel Nautilus aux alentours. C’est une collègue de bureau et amie qui m’a motivé à m’inscrire avec elle. À propos, vous la connaissez, c’est celle dont le copain est parti pour 7 mois… Bref, elle s’est remise à l’entraînement pour être en pleine forme lorsqu’elle va retrouver son chum en France. Elle était déjà inscrite au Nautilus et m’a convaincue d’y aller avec elle. Convaincue est un grand mot puisque j’y pensais depuis un bon bout de temps mais je crois que c’est plus facile de se motiver à deux.


Cette semaine, nous y sommes allées deux fois déjà. Les deux fois nous sommes restées environ une heure et demie. Laissez-moi vous dire que pour une fille qui n’a jamais été au s’entraîner de sa vie, ça demande beaucoup d’effort. Je suis quand même agréablement surprise de voir que suis capable de la suivre. Je prends les mêmes poids qu’elle sinon plus, je fais le même temps qu’elle pour le cardio et j’en suis très fière. Je m’encourage en me disant que les résultats vont valoir l’effort. Effectivement, j’ai crue mourir deux fois cette semaine! Non, sérieusement ce n’est pas si pire.


Mon but premier est évidement le look. Je veux avoir une belle taille et être satisfaite lorsque je me regarde dans un miroir. Je veux aussi être en forme et en santé. De plus, lorsqu’on va au gym, on a tendance à faire un peu plus attention à notre régime alimentaire. Nous ne voulons surtout pas annuler tous nos efforts de l’entraînement en s’empiffrant de plein de calories.


J’ai aussi mentionné dernièrement que j’étais tanné de fumer. Eh bien, depuis lundi, je tousse comme une folle! J’ai l’impression de me nettoyer les poumons au grand complet. J’espère bien en avoir assez au plus vite et enfin réussir à arrêter complètement la cigarette. J’ai déjà diminué puisque je n’ai pas vraiment le choix. Chaque fois que je tusse j’ai l’impression que je vais mourir!


Il y a aussi le côté psychologique de la chose. Après de brèves recherches sur google, je sais de quoi je parle. L’entraînement créé dans notre corps de l’endorphine. Cette substance créée par notre corps est même un antidépresseur et calmant naturel. De plus, c’est une excellente solution pour les gens qui font de l’insomnie. Croyez-moi qu’après une séance d’entraînement intensive, vous dormirez comme un bébé. C’est ce que j’ai fait cette semaine. Croyez-le ou non, à onze heures hier soir je dormais! MOI! Incroyable non?


En conclusion, je crois que c’est très bon pour mon image, ma santé, mon estime de moi, ma confiance en moi ainsi que pour mon sommeil. J’ai seulement hâte au jour où je me réveillerai en pleine forme, avec un corps de déesse et que je ne serais pas raquer comme ça! En plus, j’aimerais bien être en mesure de manger ce que je veux sans être obliger de faire attention aux calories tout le temps. Courage, ça va venir! (On dirait bien que le gym est aussi bon pour la patience) ;)

vendredi 21 août 2009

Apprendre de nos erreurs


L’enfance et l’adolescence sont des périodes d’apprentissage importantes. Dès notre plus jeune âge, nous allons faire des essaies et erreurs pour en ressortir plus intelligent, grandi et plus mature. Nous allons apprendre de nos erreurs et parfois même des erreurs des autres.

Évidemment lorsque nous sommes plus jeunes, nous ne sommes pas toujours conscients des dangers et risques de la vie. C’est pourquoi nous sommes généralement encadrés et suivis de près jusqu’à un certain âge. Nous devons faire nos propres expériences pour en tirer des leçons ainsi que pour apprendre ce que nous pouvons ou devons faire ou ne pas faire. Mais qu’arrive-t-il si nous ne comprenons pas, si nous n’apprenons pas? La vie fera en sorte de nous faire comprendre…
Celle-ci est effectivement très bien fait et ce qui est mis sur notre chemin est mis là pour une raison. Malheureusement certaines personnes ne comprennent pas les leçons de la vie et doivent donc subir les mêmes épreuves encore et encore. Prenons par exemple les femmes battues, combien d’histoires entendons-nous à propos de femmes qui se font battre, finissent par se débarrasser de leur conjoint violent et qui, quelques temps plus tard, se retrouvent avec un nouveau conjoint qui les bats tout autant? Ces femmes n’ont clairement pas compris ce qu’elles avaient à comprendre et c’est bien évident.
Toutefois il me semble que c’est très commun. Je trouve effroyable le nombre de personnes qui, on dirait, ne comprenne tout simplement pas! Sont-ils juste cons? À quoi pensent-ils au juste? Il me semble qu’une fois l’erreur commise, une fois les conséquences subies, on se rend compte de la stupidité de nos actions et nous passons à autre chose. Nous essayons de repartir dans le droit chemin et ne plus tomber dans les panneaux dans lesquels nous sommes tombés autrefois. C’est un peu comme quelqu’un qui sort de prison après cinq ans et que la première chose qu’il fait est de voler une banque… Entre vous et moi, ce n’est pas ce que j’ai vu de plus intelligent.
Pourquoi ne pas essayer de s’en sortir d’une façon plus judicieuse? Pourquoi faut-il toujours prendre le chemin le plus facile? Pourquoi ne pas se rendre compte de nos mauvaises décisions passées, de nos mauvais choix et en prendre de nouveaux? Je ne comprends pas. Et détrompez-vous si vous croyez que je pense que je ne fait pas partis de ces gens car, oui, je suis encore jeune, j’en ai encore beaucoup à apprendre et je sais que je commettrais sûrement certaines erreurs pour une deuxième ou troisième fois, peut-être même plus, avant d’enfin comprendre. Par contre, il me semble que certaines erreurs sont plus évidentes que d’autres. Soyez logiques et posez-vous la question avant de faire une autre gaffe : l’ai-je déjà fait celle-là ? Si oui, posez-vous d’autres questions : quels ont été les conséquences? Et est-ce que ça en vaut vraiment la peine? Vieillissez donc un peu!

jeudi 20 août 2009

L'ARGENT

J'en veux, j'en veux, j'en veux!! Sérieusement si on m'avait dit un jour que je serais à ce point endettée à mon âge, je ne l'aurais pas crue. En un an, j’ai réussi à m’accumuler plus de dettes que dans toute ma vie! Je ne suis tellement pas quelqu’un qui gère bien un budget. Au contraire, l’argent entre mes mains est comme du feu; elle me brûle et je dois m’en débarrasser au plus vite!


Il y a quelques temps déjà, je n’avais pas vraiment ce problème. Je n’étais pas celle qui devait s’occuper des comptes et des factures et des millions de paiements que, malheureusement, nous avons tous. Peut-être que ça été une bonne chose que ce soit mon ex petit copain qui s’occupe du portefeuille dans notre couple puisque je serais sûrement encore plus enfoncée aujourd’hui. Malgré que ce soit peut-être le fait que je n’ai jamais eu à gérer mon argent qui fait en sorte que je suis aussi lamentable maintenant. Je n’ai pas eu assez de pratique… Bref, peu importe le pourquoi du comment, ça ne va pas très bien ces temps-ci.


D’après moi j’aurais besoin d’un coach ou d’un conseiller financier quelconque puisque je fais quand même un bon salaire. Je n’arrive pas à comprendre ce qui arrive à mon argent. Pour l’instant, je n’ai pas d’auto à payer donc pas de gazoline non plus. Je suis en collocation donc j’ai seulement la moitié d’un loyer à payer. Je fais des épiceries et essaie de manger à l’extérieur le moins possible… Bon je dois admettre que j’aime bien sortir et faire la fête, ce qui ne me coûte pas les yeux de la tête (je suis une fille quand même!) mais même... Je bois pas mal. Il y a aussi les maudites cigarettes! Au fait, je suis tanné de fumer. Tanné de gaspiller mon argent pour me tuer. Moi qui dis vouloir vivre vieille avec mon futur mari et voir mes petits enfants grandir, il me semble que ce sont 2 choses qui se contredisent considérablement. De plus, je viens de faire un petit calcul rapide, les cigarettes me coûtent en moyenne 150.00$/mois, ce qui est énorme! Quelle drogue dégueulasse! En même temps, et là j’imagine déjà les commentaires que je vais avoir sur mes prochaines déclarations, j’aime ça fumer. Ça me relaxe. J’aime avoir une alternative lorsque j’ai faim : allumer une cigarette. Et oui, j’ai peur d’engraisser si j’arrête - comme toutes les autres femmes d’ailleurs. Je ne me vois pas sans cigarette lorsque je bois un verre, un café ou lorsque je fini de manger. J’ai mes habitudes. En tout cas, je sais que c’est mauvais et que je dois arrêter au plus vite et pour ma santé et pour mon compte en banque.


Mise à part tout ça, je n’ai pas vraiment de dépenses… Mon cellulaire, ma carte de crédit, l’d'Hydro, Vidéotron… Ah juste à y penser j’ai mal au cœur! Soit je me trouve une petite jobine de soir, du genre serveuse ou barmaid à quelque part, ce qui, je dois l’admettre, me tente. Soit j’organise une collecte! Parrainez-moi quelqu’un! Je pourrais afficher des annonces un peu partout dans le cartier qui diraient quelque chose comme :


Pauvre jeune fille en détresse, propre et dégriffée recherche bonne famille pour payer des comptes, aider à faire un budget et à le respecter. Aider à arrêter de gaspiller de l’argent inutilement…
Récompense 2000.00$


Vous voyez le genre! En plus j’essaie de faire de la visualisation. Je m’imagine très bien gagné à la loterie ou rencontrer l’homme de ma vie et que, comme par miracle, il soit un riche héritier d’une vieille grand-mère ou quelque chose du genre. Je me vois en train de conduire un belle Ferrari rouge vif en direction de la marina ou m’attend mon superbe bateau dans lequel je dois embarquer pour aller dans mon petit chalet de 3.5 million. C’est beau dans ma tête n’est-ce pas? Par contre, à date, ça ne fonctionne pas vraiment… Pourquoi l’argent ne pousse pas dans les arbres?

mardi 18 août 2009

Le mariage



Une certaine collègue, dont je vous ai déjà parlé dans des publications précédentes, doit se marier ce samedi. Nous avons donc eu, mes collègues et moi, ce midi, certains, comment dirais-je? Certains débats sur le sujet et sur quelques trucs qui entourent le mariage.

D’après l’Institut de La Statistique du Québec, en 2005, 51.9% des couples mariés se sont divorcé.( http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/etat_matrm_marg/6p4.htm )
Effectivement, ça équivaut à plus de la moitié des mariés. Ma question est donc la suivante :

Est-ce que ça vaut la peine de se marier de nos jours?

Personnellement j’aime croire que oui! Eh oui! Je suis une éternelle romantique qui ose penser que c’est encore possible, à force d’efforts, de compréhension et beaucoup d’amour de passer ses jours avec une seule et unique personne. Je prends en exemple mes grands-parents qui ont étés mariés plus de 50 ans… De nos jours, (et veuillez prendre note que ceci est mon opinion personnelle, qu’elle ne vise personne, ne juge personne, ne veux faire de peine à personne non-plus, c’est seulement ma façon de penser à moi) les gens préparent leur divorce avant même d’être marié. Ils signent des contrats de mariages qui séparent déjà leurs biens et avoirs pour quand ils vont divorcer et non si. Je trouve ça ridicule! Certains disent que c’est pour se protéger, d’autres disent que c’est une simple formalité…

Quand je vais me marier, je veux croire que c’est pour la vie et que, pour le meilleur et pour le pire, mon mari et moi resterons ensemble, penser que nous passerons au travers tous ce que la vie nous enverra, que nous surmonterons les épreuves côte à côte. Je veux penser que c’est l’homme de ma vie, qu’il m’aimera peu importe si je prends 400 lbs. après les enfants, si je deviens ridée et recroquevillée sur moi-même, si mon visage se rempli de rides ou si je deviens paraplégique… Je n’ai pas envie de prévoir ma vie seule avant même d’avoir prononcé le « Oui je le veux ».
Pour ce qui est du mariage en tant que tel, je trouve ça important aussi. Je veux pouvoir un jour proclamé haut et fort que c’est cette personne ci que j’aime et avec qui je veux passer le reste de ma vie. Je veux lui promettre de lui être fidèle, de l’aimer, de le soutenir. Je veux déclarer au monde entier que je désir vivre ma vie à ses côtés, parallèlement, sans m’oublier et sans l’envahir. Lui promettre d’être là à travers la maladie, les joies, les peines, les rires et les pleurs. Les bons coups comme les mauvais. Je veux lui promettre qu’il y aura des temps durs, des doutes, des incertitudes. Lui promettre qu’il y aura des moments ou l’un des deux voudra s’en aller. Mais je veux aussi qu’on se promettre de passer par-dessus, de surmonter ces moments pour en sortir grandi, pour en rire plus tard.

Je suis consciente que c’est possible de le faire sans nécessairement se marier, mais pour moi c’est important. On ne se le cachera pas non plus, je veux la grosse robe blanche avec la soirée magique, la famille, les amis, la dentelle, les fleurs et le voyage de noces. Je veux la totale comme dans les films. Je veux avoir une date à nous deux qui nous rappelleras année après année le jour où nous nous sommes promis l’éternité. Bref je veux l’amour. C’est peut-être la pensée magique ou mon âge, comme certains dirons sûrement, qui me fait croire que c’est encore possible de passer sa vie avec celui ou celle qu’on aime plus que tout, qui me font encore rêver comme quand j’étais un enfant et que je voyais Cendrillon trouver son Prince charmant… Sauf que je ne suis pas idiote non plus. Je suis très consciente que la vie n’est pas un conte de fées et que rien n’est parfait. Je réalise que c’est avec beaucoup de travail et de volonté qu’une telle union est possible, mais j’y crois et je le souhaite…



lundi 10 août 2009

Un départ déchirant

Une amie que j'estime beaucoup vie aujourd'hui quelque chose de très éprouvant et difficile. Son copain et elle sont ensemble depuis un peu plus de 3 ans. Depuis le début Juillet, ils vivent ensemble en appartement avec une colocataire. Elle travaille au même endroit que moi et lui, est un joueur de hockey. Il y a quelques mois, ils ont su que celui-ci devait partir en Europe pour 7 mois pour aller jouer au hockey là-bas. Il doit tout quitter; ses amis, sa famille, son appartement, ses repères et bien évidemment, sa blonde pour s'en aller dans un pays qu'il ne connaît pas, vivre avec un colocataire qu'il ne connaît pas non plus pour jouer dans une équipe avec des gens qu'il ne connaît pas. C'est de l'inconnu ça les amis!


Pour lui comme pour elle, cette période sera définitivement très difficile. On sait tous que l'amour à distance n'est pas évident. C'est toute une épreuve qu'ils doivent surmonter chacun de leur côté. Par contre, il est vrai que c'est une bonne façon de tester son couple. Je prend comme exemple ma petite soeur. Bon elle n'est plus si petite maintenant elle a quand même 21 ans, mais pour moi, ce sera toujours ma petite soeur... Enfin, je disais donc qu'elle est avec son copain depuis maintenant 4 ans je dirais. Celui-ci est un futur athlète olympique en canot-kayak. Il s'entraîne comme un fou à l'année longue en plus d'étudier à l'université en actuariat. (Eh oui! Elle l'a trouvé son mec elle!) Quand il fait beau et chaud ici au Québec, il s'entraîne au bassin olympique. L'hiver par contre, vous l'avez deviné, il y a un peu trop de glace ici pour ramer. Il doit donc partir pour 4 mois en Floride pour s'entraîner. Ma soeur trouves toujours ça très dur. Même si elle commence à être habituée vue que c'est comme ça depuis 4 ans. Elle pleure toujours quand il s'en va et s'ennuie toujours autant.

Avec le temps, ils ont toutefois trouvée des petits trucs. Ils ont chacun une webcam et se fixent des rendez-vous. Comme des dates. Ils se téléphonent souvent et connaissent l'horaire de l'autre. Ma soeur va le rejoindre entre 7 et 10 jours à chaque hiver. Elle tente d'y aller après 2 mois pour couper le temps en deux. Mon amie aussi va faire ça. Elle va le rejoindre trois semaines et ils vont en profiter pour voyager un peu quand son copain n'aura pas de ''game'' ou de pratique.

Reste qu'avec raison, elle trouve ça très dur aujourd'hui. Il doit partir ce soir à 19h. Elle va le porter à l'aéroport ce soir. Je n'arrive même pas à imaginer comment je réagirais à sa place. Le seul fait d'imaginer la scène de ce soir à l'aéroport, digne d'un film romantique d'Hollywood me fend le coeur. Que peut-on dire à une de nos amies dans cette situation là? Pas grand chose. Nous avons décidée de sortir ce soir. Bourbon, here we come! Question de lui changer les idées un peu. Tout ce que j'ai trouvé à lui dire était qu'il y avait plein de monde qui l'aiment qui restent ici et qui vont l'aider à passer au travers tout ça. Je suis de tout coeur avec elle et je comprend son désespoir... Je vous en donnerai des nouvelles...

jeudi 6 août 2009

On sait qu'on est vieux quand...

Je discutais hier avec quelques collègues du bureau qui sont disons, d'une plus ancienne génération. Je dirais qu'ils sont dans le génération ''moman'' puisqu'ils ont en moyenne, l'âge de ma mère. Comme souvent, nous discutions des différences d'âges, de comportements, de façons de penser et de faire entre ma génération, celle des Y, et la leur, la génération X. Pour ceux qui se posent la question, comme je me la posais moi-même plus tôt ce matin, la génération X, ce sont les vieux, oops, personnes qui sont nées entre 1960 et1980. La génération Y, celle dans laquelle je suis, sont les jeunots qui sont nées entre 1980 et 1995. J'ai aussi appris que pour les tout petits, c'est-à-dire ceux qui sont nés après '95 n'ont pas encore de nom de génération. Supposément que ça doit faire plus longtemps avant que nous puissions leur donner un nom. J'imagine qu'ils veulent attendre de voir comment seront cette génération là. Si c'était juste de moi, je la nommerais Génération Techno ou encore Génération Ritalin... Mais ce n'est pas à moi de décider. Je me demande aussi pourquoi certaines générations sont de 15 ans et d'autres 20. Vous le savez, vous?
Je disais donc que nous avions un débat pour déterminer à quel âge exactement on était vieux. Je me suis alors dis que je ferrais un palmarès des raisons qui font que l'on peut se considérer ''rendu vieux''. D'après Louis-José Houde, c'est lorsqu'on commence à faire des sons en se penchant et quand les hommes remontent leur pantalon au niveau de l'aine avant de se pencher. Ceci, d'après moi, sont des assez bons critères. Voici donc quelques raisons qui, dans mon livre à moi, font que vous êtes rendus des matantes ou des mononc'! Veuillez prendre note que je ne mettrais pas les raisons en ordre d'importance. Sachez seulement que si vous vous reconnaissez dans l'une ou plusieurs de ces critères, vous êtes rendus là...
  • Si vous lisez des trucs et que vous devez étendre le bras le plus loin possible de vos yeux en plissant ceux-ci, ce qui vous donne, soit dit en passant, des airs assez comiques;
  • Si Franfreluche était une de vos idoles;
  • Si vous utilisé des phrases comme '' Dans mon temps...'';
  • Si vous contez des histoires et mentionnés l'année que c'est arrivé (Ex.: ''J'me souviens en Mars 1986...'') ;
  • Si vous avez connus les records;
  • Si ce que les jeunes portent aujourd'hui, vous l'avez déjà porté il y a des années de ça;
  • Si quand vous étiez jeunes, les gens allaient à l'église tous les dimanches;
  • Si quand vous étiez jeune, les gens devaient se marier si la femme tombait enceinte;
  • Si c'était très rare que des parents se divorcent;
  • Si vous avez connus le temps ou les cigarettes était en dessous d'un dollars, le gaz en dessous de 0.25$/l et que vous pouviez acheter un sac de bonbons plein à craquer pour moins de 0.10$;
  • Si on vous demande de quoi on parlait hier et que vous ne vous souvenez plus;
  • Si vous avez les cheveux gris ou que vous n'en n'avez plus;
  • Si vous mentez sur votre âge ou encore qu'il est gênant de le dire;
  • Si vous avez des kilos en trop et qu'ils sont impossible à perdre;
  • Si on vous cède la place sur un banc dans le métro;
  • Si vous vous couchez à 22h30 la semaine et que vous trouvez que c'est tard;
  • Si vous vous coucher à minuit la fin de semain et que vous trouvez que c'est tard;
  • Si vous vous faites carter non pas pour être certain que vous avez l'âge légal mais pour savoir si vous êtes éligible à la carte d'âge d'or;
  • Si le seul fait d'entendre quelqu'un parler d'une brosse qu'il a viré vous donne mal à la tête;
  • Si boire une bouteille et demi de vin rouge vous prend 3 jours à récupérer;
  • Si vous avez connu Dominique Michel la première fois qu'elle annonçait son dernier ByeBye;
  • Si les gens parlent plus fort en votre présence de peur que vous n'entendiez pas;
  • Si il vous reste moins longtemps à faire qu'il y en a de fait...

Veuillez prendre note que je n'ai pas mis les raisons en ordre d'importance. Sachez seulement que si vous vous reconnaissez dans l'une ou plusieurs de ces critères, vous êtes rendus là... Par contre, vous avez beaucoup plus de vécu, d'expérience et de connaissances générales (souvent inutiles) que notre génération. Vous êtes plus mature et nous aimons prendre exemple sur vous. Vous nous en apprenez beaucoup, autant sur ce qu'il faut faire que sur ce qu'il ne faut pas faire. Merci les vieux. Sans vous, on ne seraient pas là en ce moment donc on vous en doit une. Bref, profitez-en puisque, le temps est compter! Y'en reste moins qu'y en restait!

Ne vous inquiètez surtout pas pour moi, j'en profite en masse puisque je sais que je vais me réveiller demain matin et je serais là aussi, à faire des sons quand je me penche et en disant des trucs comme '' Ah! En 2009, moi, j'écrivais un blog...''

jeudi 30 juillet 2009

UNE CLIENTE QUI FAIT RÉFLÉCHIR

J'ai eu une cliente assez spécial -dans le bon sens- ce matin à mon comptoir. Elle était en train de lire un livre sur la pensée positive (et non, ce n'était pas The Secret) que j'ai remarquée et je lui ai demandée ce qu'elle en pensait. Ravie que je lui pose la question, la dame se mit à me parler de tous les livres qu'elle avait lus sur la pensée positive et les trucs du genre. Évidemment elle m'a aussi parlé de The Secret.


Elle m'a expliquée comment ces livres avaient changé sa vie, sa façon de faire et de voir les choses... Ce que j'ai trouvé particulier, c'est qu'elle m'a dit que je devais d’abord savoir ce que je voulais dans la vie. - Ce que je ne sais pas du tout d'ailleurs. - De plus, je parlais de cela avec une collègue de travail ce matin même, environ 30 minutes avant de rencontrer la madame en question! C'est quand même un drôle de coïncidence...

Donc voilà où je veux en venir: je ne sais pas ce que je veux!

Il y a quelques trucs dont je suis assez sûr concernant mon futur. Quelques trucs dont, justement, j'ai parlé hier avec ma très chère coloc que j'adore! Je sais premièrement ce que je veux comme relation amoureuse. Je sais -et j'espère fortement qu'aucune de mes prochaines conquêtes liront ce blog de peur de les voir s'enfuir en courant!- que je veux quelque chose de sérieux. Je vais avoir 24 ans dans 2 mois exactement (le 30 septembre). J'ai passé l'âge des petites amourettes d'été. Je n'ai plus envie de perdre mon temps... Ma colocataire me disait hier de prendre ça au jour le jour, de faire ce que j'avais envie de faire quand j'en avais envie et de ne pas me soucier du reste, ce qui, en général, est une très bonne façon de penser et de faire tant qu'à moi. Sauf que... Je lui accorde qu'il est important d'être heureuse maintenant et de ne pas vivre pour demain ou pour hier. Sans s'investir complètement en fonction de demain et sans vivre en regrettant le passé ou en étant constamment nostalgique d'un temps où l'on croit que nous étions plus heureux. D'un autre côté, tant qu'à être dans une relation qui ne mènera nul part, être avec quelqu'un qui je sais ne sera pas l'homme de ma vie, je préfère être seule.


J'ai 23 ans, bientôt 24. Je veux un mari, des enfants, une belle grosse maison sur une rue tranquille où mes enfants pourront apprendre à faire du vélo, une ''simili-routine'' quoi (pas une routine comme telle, vraiment pas même puisque je déteste la routine). Je veux de l'argent, assez pour être à l'aise et pouvoir offrir à ma famille tout ce dont elle aura besoin, et un peu plus pour les folies comme un bateau par exemple, où je pourrai amener ma famille et mes enfants pendant les vacances, ainsi qu'un beau petit chalet dans le nord. Je veux être aimée et je veux donner de l'amour. Je veux la santé. Plus j'y pense, je veux avoir une vie qui ressemble un peu à celle de ma mère, les enfants délinquants en moins! (Quoi que... Ça donne du piquant...)

Je veux voyager, avec et/ou sans les enfants.

Je veux une bonne situation d'emploi qui me permet d'avoir une vie familiale convenable et qui me permet de voir ma famille souvent, une job que j'aime, avec un bon salaire, un fond de pension, des avantages sociaux...

Quoi exactement? Je ne sais pas. Depuis quelques temps, je pense au journalisme. Quoi que vue la situation économique d'aujourd'hui, les journalistes se font plus mettre à la porte qu'engager. Je pense aussi trouver un poste qui me convient au sein de l'entreprise dans laquelle je suis actuellement. Je devrai par contre monter quelques échelons. De plus, je devrais continuer mes études pour me dénicher un BAC en quelque chose... Mais quoi? J'aimerais aussi, depuis ma tendre enfance, être comédienne. C'est ce que j'ai toujours voulu dans le fond. Cependant, je n'ai toujours pas trouvée le courage de me lancer. Je crois que j'ai peur. Évidemment je devrais essayer au moins pour savoir si cela m'intéresse toujours autant. Au fait, pourquoi on s'empêche toujours de faire des trucs par peur? Je crois que c'est la raison la plus stupide que l'on peut avoir! De plus, si je n'essaye pas, je vais le regretter toute ma vie.


En gros, il y a beaucoup de possibilités qui n'ont pas vraiment de rapports entre eux. Il est donc difficile pour moi d'opter pour quelque chose sans avoir essayé. Je dois prendre mon courage à deux mains et foncer...


En résumé, je dois mettre mes priorités aux bons endroits, décider de ce que je veux, ce que je veux faire et accomplir, prioriser mes désirs pour ensuite atteindre mes buts et objectifs. Je dois faire de la visualisation et ne jamais perdre espoir. Toujours aller de l'avant. C'est un long travail qui demande à la fois beaucoup de réflexion et beaucoup de travail. Je ne suis pas trop inquiète à se niveau là. Je suis travaillante et débrouillarde! Reste à me brancher!

mercredi 22 juillet 2009

En réponse au blog de Jass

Ce matin j'ai lu le blog de Jass - une fille au travail que j'adore vraiment et qui me ressemble quand même pas mal - et j'ai décidé d'y répondre, non pas par un commentaire habituel mais par mon propre blog puisque j'en ai beaucoup trop long à dire sur celui-ci.
En effet, je me suis reconnue dans beaucoup de points mentionnés et je comprend ce qu'elle ressent, même si nos deux histoires sont complètement différentes.
Premièrement, j'ai vécue une histoire semblable par rapport à mon père biologique. Je crois bien en avoir déjà parlé ici... Pour faire une histoire courte, il voulait avoir un garçon et, à son grand désespoir, c'est moi qu'il a eu... Il venait quand même me chercher une fin de semaine sur deux et j'avais des contacts avec lui. Par contre, je ne me suis jamais vraiment sentie à ma place chez lui. J'avais l'impression d'être de trop, de déranger. Je me suis sentie rejetée. Je le ressent encore aujourd'hui, mais moins intensément. À un certain point dans ma vie, je lui en voulais au point de l'haïr. Je lui en voulais de ne pas être capable de m'accepter comme je suis, une fille. Je lui en voulais tellement, que c'est moi qui me suis mise à ne plus l'accepter. Je ne voulais plus de lui dans ma vie. Il ne m'acceptait pas donc je ne voulais pas l'accepter non plus.
J'ai fini par me rendre compte que je faisais exactement ce que lui avait fait. Il m'avait rejeté car je n'était pas ce qu'il voulait et j'étais en train de le bannir de ma vie puisque je n'acceptais pas comment il était. J'ai décidé un jour que ce serait assez. Je me suis assise avec lui et je me suis vidée le coeur. Je sais que je devais le faire. Je sais aussi que je lui ai fait mal, mais il devait l'entendre de ma bouche. Je lui ai reproché toutes les fins de semaines que j'ai passé chez lui à m'emmerder. Je lui ai dit que je savais très bien qu'il voulait un gars et que ça se voyait. Je ne l'ai pas fait dans le but de le blesser, au contraire, je l'ai fait pour moi. Pour mieux me sentir, être plus légère. Après cette conversation, j'ai décidé d'accepter qu'il n'était pas quelqu'un d'expressif, qu'il ne parlait pas de ses émotions, qu'il n'était pas paternel... J'ai décidé qu'il ne jouerait pas le rôle de père dans ma vie mais plutôt celui d'un ami. Il est évident que la blessure est toujours là et qu'elle a des répercutions sur moi et mes agissements. Il est certain que je n'oublierais jamais mes années d'enfance où je ne comprenais pas ce que je faisais de si mal pour que mon père soit si indifférent envers moi. Par contre, je l'accepte lui et ses défauts, tel qu'il est et j'en suis très fière.
Deuxièmement, en lisant le blog de ma petite Jass chérie, j'ai compris exactement ce qu'elle ressentait lorsqu'elle disait qu'elle s'était retrouvée seule au monde. Qu'elle avait due se rebâtir une vie. Que d'avoir une amie d'enfance lui manquait et comment elle trouvait ça dur de voir les autres avec une telle complicité. Malgré le fait que les circonstances soient totalement opposées, j'ai et je ressens toujours les mêmes émotions qu'elle.
Je comprends qu'elle puisse croire qu'elle déteste sa famille pour ce qu'elle lui a fait. Elle dit la détester puisqu'il est tellement plus facile de vivre avec le fait que ce soit notre décision à nous de ne pas revoir les personnes qu'on aime. Que c'est notre choix à nous de ne pas les vouloir dans notre vie. Que ce soit eux qui ne comprennent rien et qui sont à côté de la plaque. Je dois admettre que dans son cas à elle, c'est plutôt vrai - en tout cas plus que moi - Je comprend aussi le blocage dont elle parle. La peur terrible de se faire rejeter à nouveau. La peur de s'engager un peu trop ou de s'investir dans une relation quelconque puisqu'on se dit que ça ne donnera rien. On se dit que de toute façon, on va finir par avoir mal. On se sent minable, comme des moins que rien. On perd toute confiance en soi, on a de la peine, on a peur, on se sent seule et on a l'impression d'être la seule au monde à ressentir ce genre de choses.
Beaucoup de gens trouvent ridicules d'étaler leur vie au grand jour sur internet. De parler de leurs états d'âmes, de leurs sentiments, leurs peurs, leurs joies, leurs peines. Au contraire, je crois que ça nous permet souvent de réaliser que nous ne sommes pas seuls dans ce que l'on vie. Que d'autres sont passés par là avant nous et s'en sont sortis... Que nous pouvons en parler puisque certaines personnes comprendrons, nous rassurerons. Pour ma part, je suis contente de voir que Jass me comprend, qu'elle vie plus ou moins les mêmes choses. Je me sens moins stupide de me sentir ainsi. Je m'accepte un peu plus et j'espère fortement qu'en lisant ses quelques lignes, Jass ressentira la même chose.
J't'aime ma puce et si jamais tu veux parler de n'importe quoi, peu importe l'heure, le sujet, je suis là pour t'écouter. ;)

mardi 21 juillet 2009

Wow!

Non mais quelle belle journée! Franchement, comment peut-on être de mauvaise humeur une journée comme aujourd'hui? Personnellement, je me suis réveillée ce matin et j'ai aperçu le soleil brillant de toutes ses forces, tout de suite j'ai su que ce serait une bonne journée. Les gens sont souriants, tout le monde est habillé léger, ça ne se bousculaient même pas dans le métro ce matin! Il faut dire qu'avec les vacances de la construction, il y a pas mal moins de monde mais même. J'adore les journées comme ça.

De plus, ma ptite maman adorée est venue me chercher ce matin encore. Nous sommes allées chercher un bon café Tim et nous avons partagées un bagel. La musique dans le tapis en décapotable! Elle m'a même prêtée son Iphone ce matin. Donc pour couronnée cette superbe journée, j'écoutais les BEATLES dans le métro! Wow! Que demandé de plus? Une journée de congé... Il y a ça! Mais ce n'est pas trop grave. J'aime ma job de toute façon.

À bien y penser, j'aime bien ma vie en général! (Wow, est-ce que c'est vraiment l'été et le soleil qui me font ça?!) Je crois que je suis faite pour vivre à quelque part où il fait toujours beau! En tout cas, ça donne de l'énergie cette belle grosse boule de feu. Dans le fond, c'est un peu comme ça que je me sens; comme une grosse boule rayonnante d'énergie!

En plus, je vais recevoir mon frigidaire aujourd'hui!!! Pas juste mon frigidaire, mon super-sa-coche-3-broyeurs et tout le tralala de lave-vaisselle! Quel bel investissement! Même pas besoin de rincer la vaisselle avant de la mettre dedans! Encore une fois : wow!

De plus, j'ai commencé à m'entraîner! Avec la Wii Fit! C'est l'fun! C'est peut-être ça qui me rend si joyeuse aussi. Il y a quelqu'un que je connais très bien, assez manique de gym, qui passait son temps à me dire que c'était super bon pour le moral de s'entraîner. Et avec la Wii, c'est l'fun! Finalement, un petit 45 minutes de Wii Fit quelques fois par semaine, plus une petite promenade en roller-blades, plus le fait de courir après la p’tite Rox (ce qui demande quand même beaucoup d'énergie!) devrait constituer un bon entraînement gratuit qui me rend de bonne humeur et qui va faire de moi une petite fille en forme et ''bin shaper''!

Attention à tous, j'ai de l'énergie à revendre et une bonne humeur contagieuse! Je sens que je ne serais pas reposante aujourd'hui! Marabout s'abstenir!

mardi 14 juillet 2009

Le sex, une drogue

À force d'en discuter avec les gens autour de moi, j'en suis venue à la conclusion que le sexe est une drogue. Comme la cigarette, la coke, l'héroïne etc., lorsqu'on manque de sexe, notre corps et esprit réagissent. On en ressent un besoin dont j'irais même jusqu'à appeler primaire.



Côté émotif, nous devenons un peu plus agressif, nous avons moins de patience, nous sommes un peu plus à fleur de peau... Quand on se lève le matin, on a le sourire un peu moins facile que quand on a eu une nuit torride et que l'on se réveille comblés et satisfaits. Aussi, vos pensées seront pas mal plus tordues qu'en temps normal. Vous ne verraient plus les objets de la même façon, vous ne comprendrez plus les blagues de la même façon... Tout aura un double sens. Vos pensées seront focusé sur une seule et unique chose; le sexe. On dit même que certaines personnes en souffrent et peuvent devenir dépressif.



Côté physique - et d'après moi c'est ici que ça se gâte - on a les hormones dans le tapis! Le gens de l'autre sexe, même ceux qui en temps normal vous ne remarqueriez pas du tout, vous semblent désirables. Vous remarquerez les personnes qui dégagent de la sexualité à des kilomètres à la ronde. Vos pulsions sexuels seront amplifiés et de plus en plus fréquentes. J'ai lue des trucs sur internet, des forums de discussions et tout ça, certaines femmes disent même ressentir des crampes dans le bas du ventre après un certain temps. Des crampes qui viennent par moment, très douloureuses dit-elles. Pour les hommes, des érections fréquentes sans excitations extérieurs, l'envie soudaine de masturbation... Bref, beaucoup d'inconvénients assez désagréables!

Bref, le sexe est comme une drogue forte, lorsque vous y avez goûté, vous ne pouvez vous en passer. Tout ceci pour vous dire qu'il est important pour la santé physique ou mentale, homme ou femme, que vous combliez vos désirs! Suivez votre instinct primaire. Gâtez-vous! Profitez-en et... vous penserez à moi... ;)

mercredi 8 juillet 2009

Positivisme

Après avoir lu le dernier commentaire que j'ai reçu d'un collègue de travail que j'apprécie beaucoup, je suis aller relire quelques publications qui dataient de Janvier 2009. Effectivement, j'étais un peu plus positive en début d'année... En fait, une de mes résolutions était de vivre au positif. Je sais bien que la moitié de l'année est déjà passé mais j'aime penser qu'il en reste encore toute une moitié! (Héhé)
Je tente donc de tout reprendre - encore un fois - du début et de faire ce que je m'était entêté de faire. Donc premièrement, je vais arrêter de m'en faire avec des rien. Il ne fait pas beau? On s'en fou, je travail de toute façon! Je suis célibataire, on s'en fou, au moins je peux faire ce que je veux quand je veux sans avoir de compte à rendre à personne! De plus, j'ai des chances de rencontrer l'homme de ma vie n'importe où, à n'importe quel moment. Je n'ai pas beaucoup d'amis? Vous avez devinez, on s'en fou! Je vais m'en faire d'autre.
J'ai un appartement ''sa coche'', j'ai une job quand même très bien payée, que j'aime et j'adore les gens avec qui je travail, c'est l'été et en plus, je suis resplendissante! (Pouahaha!) Non mais, que demander de plus? ;)
C'est une bonne journée aujourd'hui! Ma maman est venue me chercher ce matin chez moi pour m'amener au métro Montmorency. On est arrêter au Tim Hortons où elle m'a payé à déjeuner et nous avons discuté tranquillement de tout et de rien sans même se pogner pour rien! Wouhou! Ça s'améliore. J'étais super contente de la voir et elle aussi.
Même hier, malgré la pluie passagère, ce fut une excellente journée et soirée. En arrivant à la maison, ma colocataire m'attendait avec 3 des ses amis (dont 2 vraiment beaux à part ça!) pour aller souper au resto. Du Vietnamien! Miam! Nous avons amené la petite Rox qui était d'une humeur extraordinaire. Elle n'arrêtait pas de rire et de faire des beaux yeux à tout le monde. En arrivant chez nous après le resto elle jouait, riait et c'était vraiment agréable de la voir aller.
Bref, ça va bien et j'espère de tout coeur que ça restera comme ça pour un bon moment!
En passant, pour tous ceux du 500 qui lisent ceci, je vous adore et vous êtes comme des petits soleils dans ma journée! Pour les autres, j'vous aimes aussi!

lundi 6 juillet 2009

Heureuse, moi?!

Je suis officiellement installée dans mon nouvel appartement! J'Adore avec un grand ''A''! La semaine dernière et les deux derniers jours, j'ai vraiment '' donné la claque'' comme on dit. J'ai passé la journée entière samedi à mettre du tape, découper, roulé, lavé, placé... Je n'ai jamais arrêté de 10h am à minuit! - Et j'ai quand même trouvé l'énergie pour aller faire un tour au Moomba Samedi soir avec les filles - Je me suis vraiment donné corps et âme pour que cet endroit soit à mon goût (et au goût de mes 2 superbes colocs) et pour que l'on se sent bien.
Partout dans ce logement je me sens bien. Je n'arrête pas de le dire en plus! Je me donne une autre semaine pour en parler et après j'arrête (Sinon je vais sûrement me faire garocher en bas de mon balcon tellement je vais être fatigante!). Mais c'est vrai. Le salon est immense, décoré d'une façon assez moderne tout en étant chaleureux avec ses couleurs chaudes et de bon goût. Il y a un balcon sur lequel j'ai mangé tous mes repas en fin de semaine. Le coin est très passant et je peux aller y lire des livres, observer ce qui se passe autour, les voitures, les enfants en roller-blade. Ya de l'action!
J'ai aussi terminé la salle de bain durant les deux derniers jours. J'ai monté un meuble couleur chocolat, tsé ceux qu'on met au dessus de la toilette pour faire du rangement de plus. On est 3 filles, ça prend de la place dans une salle de bain! Donc j'ai montée le meuble moi-même comme une grande et je l'ai même installée toute seule dans la salle de bain. Vis et tout! Qui a dit qu'on avait besoin d'un homme dans vie? C'est tellement beau! On dirait une salle de bain comme dans les magasines! J'capote vous voyez bin!

La cuisine... C'est là que ça se gâte un peu. Il se trouve que ma colocataire à TOUT pour la cuisine. Vraiment TOUT! C'est fou. Il y a des boîtes à n'en plus finir! De plus, l'ancienne locataire nous a laissé ses boîtes et nous avons manqués les poubelles la semaine dernière (croyant que c'était mercredi quant en fait, c'est le mardi...) donc nous nous retrouvons avec mes boîtes, ceux de Rox (notre mini coloc), ceux de Véro et ceux de l'ancienne locataire. Laissez-moi vous dire que ça en fait des boîtes ça! Aussi, il nous reste un mur à peinturer dans la cuisine mais nous n'avons pas la couleur encore. Mais c'est tout ce qui reste de peinture (enfin!) à part la chambre de Véro.

Ma chambre à moi est terminée! J'ai fait ça hier toute la journée. Elle n'équivaut pas celle de ma coloc qui est beaucoup plus grande et qui a deux énormes fenêtres - dont je suis extrêmement jalouse - mais elle est belle. J'ai laissé la grande chambre à Véro puisque de un, elle est plus près de la chambre de la petite et de deux, je crois qu'elle le mérite après tout ce qu'elle vie ces derniers temps. Ce sera son temple à elle et quand j'y pense de cette façon, la jalousie s'estompe rapidement et je suis heureuse de lui céder la chambre en question.

Bref, j'ai l'impression que je vais être vraiment heureuse. Déjà là, j'ai le sourire plus facile. Je me sens bien. Je ne réalise même pas encore. Je vais être heureuse! Moi! Enfin... Ça fait si longtemps que je ne me souvenais même plus du sentiment. Le vent tourne et j'espère que ça restera comme ça.

Bon, j'arrête d'en parler puisque j'ai déjà trop hâte d'arriver à la maison! La journée va être longue...