vendredi 29 mai 2009

Se taire et passer pour la méchante ou dénoncer peu importe les conséquences?

Il y a trop longtemps déjà, j'avais une très bonne amie. Je l'adorais plus que tout! Nous pouvions faire n'importe quoi ensemble et on s'amusaient. Que ce soit une sortie de filles, une soirée cinéma, un café dans le stationnement du Tim Horton's le plus proche, on avait toujours quelque chose à se dire et on riait tout le temps. Je l'ai connue parce qu'elle sortait avec un de mes vieux amis. On se voyais vraiment souvent et ça tombait bine puisque nos deux chums s'entendaient super bien aussi.
Quand j'ai laissé mon chum, on a continué de se voir, moins, mais quand même. Elle était là pour moi. Son chum aussi d'ailleurs. Je les voyais les deux et ce n'était pas trop pénible de rester seule avec un couple. Un jour au travail, mon téléphone à sonné. Sortie de nulle part, le chum de ma copine c'était décidé à me faire une grosse déclaration. M'avouer qu'il pensait tout le temps à moi, qu'il voyait un avenir avec moi, qu'il voulait laisser ma copine pour moi. Laissez moi vous dire que je ne m'attendais pas à ça mais pas du tout!
Tout ceci c'était quelques mois après que j'ai laissé mon chum. Laissé mon chum avec qui je sortais depuis presque 5 ans pour un gars que je connaissais depuis à peine 5 mois. J'ai eu un ''crush'', un ''flirt'', un ''kick''. Je sais pas comment on appelle ça au juste, mais c'était n'importe quoi! J'ai donc pensé que la meilleur chose à faire était de lui dire qu'il s'en remettrait, que ce n'était que passager, que ça arrivais aux meilleurs d'entre nous d'avoir une faiblesse pour quelqu'un d'autre quand ça fait longtemps qu'on est avec la même personne. Je lui ai confirmé qu'il aimait sa blonde, malgré la passe difficile qu'ils vivaient à ce moment là.
Je ne cacherais pas que j'y ai pensé. Il ne me laissait pas totalement indifférente mais je ne pouvais pas faire sa à mon amie. Je lui ai dit que peut-être un jour, si il n'était plus avec elle, qu'on pourrait peut-être essayer. Sortir quelques fois après que la poussière soit retombée pour voir si on était compatible de ce côté là. J'ai été très clair en lui disant que jamais il n'arriverais quoi que ce soit pendant qu'il était avec elle et que de toute façon, je savais qu'il l'aimait.
Je venait de laisser mon chum pour un kick. Je regrettais. Je regrette encore 1 an plus tard! Il est donc clair que tout ce que je lui disais c'est qu'il allait le regretter. Qu'il devait penser très fort à elle. À comment il pense qu'il réagirais dans 6 mois si elle n'était plus là. Je savais que c'était juste une passe, une phase, un ''kick'', un ''crush''. Je le savais trop bien!
J'ai décidé de prendre un peu de recul, de lui dire qu'il devait cesser de m'appeler, de me voir. J'ai aussi décidé de ne pas faire de peine à ma chum pour rien et de me taire. Je ne voulais pas être au milieu de tout ça. Je ne voulais pas être la cause de leur rupture et de leur malheur. Je ne voulais pas avoir ça, en plus de tout le reste, sur la conscience.
Cette semaine, environ 8 mois plus tard, j'ai croisée la mère de mon amie sur une terrasse à Montréal. On c'était toujours bien entendue elle et moi et elle ne comprenais pas pourquoi sa fille et moi n'avions plus la complicité qu'on avait, pourquoi elle ne me voyait plus chez elle... J'ai décidée de lui dire le fond de l'histoire. Ou je devrais dire ''ma version à moi''. En effet, la rumeur qui court est que je voulais voler le chum de mon amie. Que je lui tournait autour. J'ai mis les choses aux clair en lui demandant de garder tout ça pour elle.
Aujourd'hui, sur mon heure de dîner, j'ai eu un appel en absence donc j'ai rappeler au numéro qu'affichait mon cellulaire. c'est mon ancienne chum qui ma répondue. Je ne l'ai pas reconnue. Elle m'a dit que ce devait être sa mère qui m'avait téléphoné. Je lui ai donc souhaité une belle journée et j'ai voulu raccrocher. C'est là qu'elle m'a demandé si je voulais lui parler de quelque chose. Je la voyais venir à cent miles à l'heure celle-là.
Je lui ai donc donné ma version, je lui ai expliquer ce qui c'était réellement passé. Elle s'est mise à me questionner sur le pourquoi je ne lui avait jamais avoué ce que son chum me disait. Je lui ai expliqué mais je ne crois pas qu'elle a très bien compris. Elle m'a répondue que j'étais une de ses meilleurs amies et que j'aurais dû tout lui dire. Que même aujourd'hui, c'est ma parole contre celle de son chum. Que je n'avais pas fait mon devoir de ''meilleure amie''...
Donc me voici aujourd'hui, remplie de regrets et de questions. Est-ce qu'effectivement, j'aurais dû tout avouer pour qu'elle sache la vérité? Est-ce que j'aurais dû prendre la chance de briser leur couple? Est-ce que j'aurais dû lui dire pour ne pas perdre mon amie? Je suis consciente qu'en me taisant, c'est moi qui avait l'air de la méchante. Je m'en foutais et je m'en fou encore aujourd'hui. Mais est-ce que j'aurais dû avouer pour sauver ma peau? Est-ce que j'aurais été capable de vivre avec ça sur la conscience. D'avoir brisé une relation d'environ 3 ans... Ils sont encore ensemble aujourd'hui, est-ce que ça ne veux pas dire quelque chose ça?

mardi 19 mai 2009

Balance

Aujourd'hui j'ai la tête remplie de questions. Autant je suis heureuse, comblée et remplie de bonheur, autant je suis perplexe, confuse et j'ai un peu de peine. En effet, je me demande ce qui a bien pu me passer par la tête... Sûrement trop d'alcool!

Pas plus tard que la semaine passée, je me disais que je croyais commencer à passer au travers mes épreuves avec un peu plus d'aise... Je me voyais devenir un peu plus forte et un peu plus résistante à la tentation; tentation d'appeler, de passer devant, de m'informer... Bref, je m'efforçais à faire mes petites affaires en me mêlant de ce qui me regarde et en ne regardant plus vers l'arrière. Mais me voilà de retour à la case départ.

Comment un évènement peut-il apporter autant de bonheur et autant de mal en même temps? Je cherche ardemment une autre circonstance à laquelle je pourrais comparer tout ça. Je ne trouves pas. Même si c'est très différent, ça me fait un peu penser à une dame qui est venue chercher un chèque de 200 000$ hier. Généralement, quand on gagne une telle somme d'argent, on est content, mais pas elle. Ça fille de 21 ans à une maladie incurable et va mourir bientôt. C'est ironique hein. Je sais que ce n'est pas du tout la même chose, mais je vois ça comme quelque chose de vraiment inattendue, qui est supposé nous réjouir mais qui, en même temps, nous rappel le mauvais côté. Comme la dame qui a due s'imaginer toutes les choses qu'elle pourrait faire avec cet argent, sans que sa fille puisse en profiter...
Donc je me sens un peu prise entre 2 sentiments totalement opposés. Le sentiment d'euphorie, de bonheur, de joie et celui du mal, de la peine, du grand vide à l'intérieur. Quand je vous disais que ma vie est une éternelle montagne Russe - c'est peut-être mes origines Ukrainiennes qui font ça - vous voyez ce que je veux dire?! Pas moyen d'être totalement heureuse, ni totalement malheureuse. Certains d'entre vous voient peut-être ça comme une bonne chose, puisqu'à chaque fois que quelque chose de mal arrive, je sais très bien que le bonheur sonnera à la porte sous peu. Par contre, l'inverse est vrai aussi, et c'est un peu ça qui me jette à terre. Pas moyen d'être heureuse en paix!
Je vous donne un exemple. Je passe une super soirée Vendredi, en famille (la grosse famille - cousins, cousines, mononcles, matantes, bref, la totale) en revenant de là-bas, je me fais remorquer ma voiture pour un mois avec un 1000$ de tickets avec ça! Comme si j'en avais pas assez déjà! Finalement ma chum vient me chercher et on passe une relativement belle soirée quand même. Le lendemain, je passe une autre journée à déménager ma chum ( Pour ceux qui suivent ça fait 2 fin de semaines de suite...) ce qui n'es pas la meilleur façon de passer sa journée de congé. Finalement, nous avons passés une soirée extraordinaire qui s'en ai suivi de l'appel fatidique qui perturbe ma vie depuis.
Les questions du jour: est-ce que ça vaut la peine? Est-ce que c'est inévitable que le bonheur soit suivi du malheur? Est-ce que je pourrais, au moins pour un petit bout de temps, être heureuse, un point c'est tout? Nager dans le bonheur sans se poser de questions ni s'attendre au pire? Est-ce que c'est juste moi ou tout le monde est comme ça? Est-ce que ça se peut que pour moi, ce soit pire?

mercredi 13 mai 2009

La bonne humeur, c'est contagieux!

Je ne sais pas trop si je suis la seule personne qui se sent comme ça cette semaine, mais on dirais que quelques jours de suite de soleil me font énormément de bien! Je dois dire que depuis 2 jours, je rayonne! Je suis souriante, de bonne humeur, j'ai le rire facile et je suis ... heureuse??? Je ne sais pas si c'est vraiment toute dans notre tête mais je crois que oui. J'ai commencer la semaine en me disant qu'étant donné que j'avais passé une fin de semaine d'enfer - et non! Pas dans le bon sens du terme - j'allais avoir un très bonne et joyeuse semaine!
Je suis donc arrivée au travail Lundi matin avec un sourire resplendissant dans le visage, une toune entraînante dans la tête ainsi qu'une joie de vivre qui, je dois admettre, dégage pas mal! En effet, je me suis rendue compte que les gens autour de moi ne pouvais faire autrement que de rire avec moi ou de me rendre mes sourires! Est-ce que la bonne humeur, c'est contagieux? J'imagine que oui! Personnellement, si je passe trop de temps avec une personne déprimée, de mauvaise humeur ou encore d'un négativisme fou, ces états d'âmes risquent de me contaminer.
Ça me fait penser à quelque chose... Vous souvenez vous des annonces à la télé - je ne me souviens pas de quel produit portais la pub au juste - mais on y voyais une personne faire un sourire à un étranger dans la rue, qui lui rendait, qui lui, le rendait à son tour à quelqu'un d'autre et ainsi de suite... Je crois vraiment que ça fonctionne! Essayez le donc! La prochaine personne que vous allez croiser, que vous la connaissiez ou non, faites lui votre plus beau sourire. Ce n'est qu'un simple geste facile et gratuit qui surprenamment, peu faire toute la différence dans la journée de quelqu'un. Qu'avez-vous à perdre de toute façon?