vendredi 23 octobre 2009

Une nouvelle qui fesse...

Bon, bon, bon, on peux maintenant enlever ma photo de sur les peintes de lait, je ne suis pas morte! Je ne sais juste pas pourquoi, depuis quelques temps, je n'avais pas vraiment envie d'écrire. Je me suis plutôt tournée vers mes amies pour des conseils judicieux et ne ressentais pas le besoin d'en parler ici. Je crois que c'est peut-être parce que c'est trop compliqué, et beaucoup trop long à écrire...

Je vais... bien, je crois... Pour vous mettre un peu en contexte, j'ai su il y a environ 2-3 semaines (bref, depuis que je n'écris plus) que mon ex -hé oui encore lui!- c'était fait une nouvelle blonde (blonde, fréquentation, baise, je ne sais pas trop et honnêtement je m'en fout, c'est du pareil au même). Mettons que ça été une belle grosse claque en pleine face sur le coup. Non, non... Je n'ai même pas pleuré! (Wow) Depuis, j'avais vraiment envie d'en parler sur mon blog sans savoir comment l'aborder. Je crois que je voulais me faire à l'idée et déterminer comment je me sentais par rapport à tous ça avant de l'étaler au grand jour et d'avoir à faire face aux commentaires et/ou critiques des autres par rapport à ça.

Depuis, j'ai beaucoup réfléchie et mes sentiments ont aussi beaucoup changés face à cette nouvelle. Je dois admettre qu'au début, sur le coup, sur l'instant du moment, je capotais... Solide! Surtout quand j'ai su qui était la fille en question... Je me suis donc mise à penser à tous ça. Réaliser que ça faisait au dessus d'un an que nous n'étions plus ensemble (si on ne compte pas les nombreuses fois où nous nous sommes vues après la rupture officielle). Je me suis réellement posée la question à savoir ce que ça me faisais de savoir qu'il avait quelqu'un dans sa vie. Quand j'y penses, oui, ça me fait d'la peine. Oui, j'ai l'impression que quelqu'un m'a pris quelque chose. Qu'il me manque quelque chose. En même temps, je penses qu'enfin, je peux faire mon deuil. Je dirais même que je crois qu'il est fait. Je suis contente pour lui. Je ne lui en veux pas du tout et je lui souhaite d'être heureux. Évidemment, j'écris ces lignes et les larmes me montent aux yeux... C'est inexplicable je sais. Moi-même je ne comprend pas pourquoi, mais c'est ainsi et je l'accepte.

Je crois qu'au fond de moi, j'avais besoin de ça pour me remettre de lui, pour réaliser ''once and for all'' qu'il n'est plus dans ma vie, qu'il n'est plus mon amoureux et qu'il n'y a aucune chance que ça revienne. J'avais besoin d'apprendre quelque chose du genre pour l'oublier, pour passer à autre chose. Je dois me rendre compte et accepter le fait que je ne finirais pas mes jours dans ses bras...

Je parlais avec ma colocataire hier soir (on parle tellement entre colocs vous avez pas idée! Deux vraies mémères!), et elle me racontait comment elle avait toujours cru qu'elle avait rencontré ses deux ex trop jeune. Elle avait 18-19 ans quand elle a rencontré le premier. Vous savez, c'est l'âge où on a envie de faire la fête, de plaire, de n'avoir aucune responsabilité. C'est l'âge où on veux constamment être entourés de nos amis, sortir, vivre quoi! C'est un âge où l'on n'apprécie pas comme on le devrait un homme qui veux s'occuper de nous, faire attention à nous, prendre soin de nous. Pour ma part, je croyais sincèrement n'avoir besoin de personne! Être capable de vivre seule et indépendemment. Être en présence d'amour pour le simple fait qu'il est là et non pas pour tout ce que ça apporte. Je n'essaie pas de dire qu'aujoud'hui, j'ai un besoin d'amour, plutôt que je crois qu'à mon âge, je l'apprécierais davantage. On vieillie et nos valeurs changent, nos priorités aussi. On apprécie plus, je crois, les petites attentions de notre partenaire, les soupers en amoureux, le temps passé ensemble.

Je l'écoutais parler hier soir et des petites lumières rouges se sont mises à clignoter de partout dans ma tête. Ce fut comme une illumination pour moi. Je m'explique... Je ne sais pas si vous êtes tous fait comme moi mais quand quelqu'un me raconte une histoire ou un anecdote quelconque, j'ai tendance à me mettre dans les souliers de la personne. Je fais comme si ce qu'elle me raconte m'arrivais à moi. Ce n'est pas très objectif comme façon de faire et nous n'avons pas souvent une bonne vue d'ensemble ou vue de l'extérieur mais bon, je suis comme ça un point c'est tout. (Veuillez prendre note que je suis quand même capable d'avoir une vue de l'extérieur quand je me force un peu...) Bref, je me suis mise à la place de ma chum quand elle me racontait tous ça et me suis rendue compte que Jesse était probablement entré dans ma vie à un trop jeune âge. J'avais 17 ans. (Voilà, festival de larmes qui revient...) Il est tout ce qu'une femme veux chez un mari. Il est attentionné, il est gentil, il est généreux, adore les enfants -j'espère que sa nouvelle ne lit pas mon blog - il est souriant, il aime le monde, aime s'amuser... D'après moi je n'étais juste pas prête à ce genre de relation à mon âge, bien que j'ai essayé de me convaincre que oui plus d'une fois. Peut-être est-ce seulement une façon de me consoler. Une façon de me faire croire que ce n'était pas moi le problème mais bien notre âge. Une façon de me sentir moins coupable... Une excuse dans le fond... Je crois qu'on en le saura jamais.

Aussi, je trouves que c'est difficile de voir le genre de personnes vers qui se tourne un ex. Je veux dire, je sais qui est la nouvelle fille dans sa vie et quand je me compare... Eh bien je ne peux pas vraiment me comparer. C'est mon opposé! Une grande barmaid blonde avec les seins refait. C'est du type qui ne déplace pas trop d'air - comparé à quelqu'un que vous connaissez - une fille fiiiiiine! Souriante, plein d'amis... Je me console parce que je crois que je suis plus intelligente qu'elle mais bon (c'est à peu près tout...) et je ne la connais pas vraiment donc je ne peux pas juger. Mais c'est tous ce qui me remonte le moral donc on s'en fout!

C'est pas évident. Je suis quand même fière de moi: je suis relativement contente pour eux, ils ont l'air heureux... Tant mieux. Un jour ce sera mon tour et j'espère qu'il ressentira la même chose pour moi. C'est vrai que je veux qu'il soit heureux et qu'il ait une bonne fille entre les mains. Il le mérite. (CALISSE que j'suis mature! HA!) En même temps, je suis contente de voir que je ne l'ai pas fucké pour la vie... Ça aurait pu...

vendredi 2 octobre 2009

La ville est Hockey

Certaines personnes délimitent les saisons avec différents points de repères. Pour la saison que nous venons d’amorcer, la plupart des gens se fient aux changements de couleurs dans les arbres et dehors, d’autres aux changements de température et habillement des gens. Certains se rendre compte que l’hiver arrive quand leurs émissions préférés recommencent comme Occupation Double ou La Promesse. Pour moi, ça sent l’hiver quand le hockey recommence!

C’était la première game hier soir et il est évident que je n’allais pas rater ça! Évidemment, j’étais un peu perdue puisque plusieurs de nos joueurs de l’an passé sont disparus. Je n’apprécie pas vraiment tous ces changements de joueurs dans d’autres équipes et tout ça. C’est long apprendre tous les noms, surtout qu’il y en a pas mal de bizarres et de dur à prononcer. De plus, puisque je n’écoute pas vraiment les games hors-saisons ainsi que les émissions de télé où l’on ne fait que parler des joueurs et de statistiques, je ne connaissais pas les nouveaux.

J’ai donc écouté la game hier avec un ami chez moi. Puisque j’allais au gym avant, j’étais un peu sur le piton de panique parce que je ne voulais surtout pas manquer une minute! J’ai courue un peu mais bon, en revenant du gym, quoi de mieux? Mon ami et moi sommes donc allés acheter une caisse de 18 de Molson Dry - que nous n’avons pas réussis à finir à 2 – et étant donné que ni lui ni moi n’avions soupé et qu’il fallait célébrer la toute première game, nous avons commandés 2 bonnes pizzas 2 pour 1! On était maintenant « en buisness ».

D’après moi c’est un peu pour ces rasions que j’aime autant écouter le hockey depuis quelques années; bonne compagnie, bonnes bières et bonne pizz! Il n’est pas surprenant que de plus en plus de femmes aiment le hockey. Surtout lorsqu’on vient de Montréal. Ici, c’est le cas de le dire, la ville est Hockey! Je crois qu’au début, les femmes, tout comme moi, n’appréciaient pas autant les soirées devant la télé avec une gang de gars qui crient après celle-ci en renversant de la bière partout chaque fois qu’il y a un but et en criant si fort que nos amis du Sud les entendent. Mais comme on dit en anglais : If you can’t beatem, joinem! Les femmes ce sont donc jointes à la partie et ont maintenant autant de plaisir que vous messieurs! Je m’emballe autant que vous lorsque je sais qu’il y a une game bientôt, et encore plus lorsqu’on joue contre Toronto ou Boston!

Vous avez sûrement compris que hier, étant donné la joie de la première partie ainsi que le fait que notre première partie soit contre Toronto, j’étais folle comme un balai! J’ai appris hier soir que Komisarek avait été des plus traîtres en allant jouer pour l’ennemie juré. De plus, vous avez vue comment il était baveux? Il ruait nos joueurs de coups et cherchait vraiment le trouble. J’ai trop hâte que Laraque le remettre à sa place celui là!

Et comment parler de la game d’hier sans parler de notre célèbre, séduisant, croquant gardien de buts qui nous a joué toute une partie. Il faut le dire : si ce n’était pas de lui, la partie d’hier était loin d’être dans la poche. Bref, il a l’air d’un Dieu et il a joué comme un Dieu. Je me demande si certains des nouveaux joueurs sont aussi beaux que lui… J’espère parce qu’en matière de beaux joueurs, mise à part Lapierre et Price, ce n’est pas fort, fort.

Enfin, j’ai regardé la partie en croyant tout le long que nous allions gagner. Mon ami était plutôt sceptique mais moi, je restais confiante. Il faut croire que j’avais raison puisque, comme nous le savons, nous avons gagnés!

Ce fut donc la première partie d’une longue série. La première soirée de cris et de bières, de rassemblements et de joie. L’hiver sonne à nos portes avec une caisse de 12 et un chandail bleu-blanc-rouge. Dit comme ça, ce n’est pas si pire l’hiver après tout!

Bonne saison, et bonne chance à nos Habs!