dimanche 21 février 2010
Nouveau Coloc
Il vous faut maintenant une brève description de celui-ci pour un peu mieux me comprendre… Un grand monsieur, dans quarantaine avancée certain, avec un nom Italien ou Polonais ou quelque part en Europe, avec un accent quelconque... Genre de monsieur qui à pas l’air trop catholique, qui n’a jamais voulu nous dire ce qu’il fait dans la vie mais qui nous dit avoir au dessus de 100 blocs appartements. Genre de proprio qui est déjà venu chercher son loyer le 14 du mois et qui n’avait pas l’air stressé pantoute. Mais il est quand même fin le bonhomme, il a même acheté deux beaux cadeaux de Noël à la petite à ma coloc quand il a su son histoire. (Pour ceux qui ne le connaisse pas, histoire courte : ma coloc de 23 ans à hérité de la petite Rocksann cet été, alors âgée d’un an et demi, suite à un face à face avec un chauffard, qui tua la mère de la petite ainsi que le bébé qu’elle portait dans son ventre et la grand-mère de Rocks. Le petite était aussi dans l’auto mais elle à survécue. Ayant toujours été de père inconnu, ma coloc et marraine de la petite avait le choix de la garder ou de l’envoyer à la DPJ. Vous connaissez la suite : j’ai maintenant 2 colocs!) Je disais donc que le monsieur est assez gentil pareil, mais je le soupçonne fortement de vouloir se taper la coloc justement parce qu’il n’arrête pas de l’inviter à prendre un verre et aussi parce que du moment où elle est là, c’est comme si je n’existais pas. Entre moi pis une grosse fougère dans un coin, ya pas de différence! Reste que cette semaine, y’avait pas le choix de me parler, j’étais toute seule.
Donc il monte mon escalier jusqu’à ma porte avec une enveloppe dans les mains. Il me raconte qu’il était supposé aller chercher ça au bureau de poste le 21 Janvier mais qu’il avait oublié ou quelque chose du genre. Pendant ce temps là je me jouais un épisode de Family Guy dans ma tête. (Celui ou Peter Griffin tombe, se fait mal au genou et reste assis à souffrir pendant un bon 5 minutes, tsé comme dans l’annonce…) Enfin, le gros bonhomme fini par me dire que j’ai jusqu’au 21 Février pour décider si je garde l’appartement ou non en Juillet. Eeeeeeeeee!? SCUSE!! C’est parce qu’on est le 17 osti! Je lui ai fait comprendre qu’il me laissait 4 jours pour décider ce que je faisais d’un an! Et c’est vraiment ma décision puisque ma coloc me crisse là. Je ne lui en veux pas parce que je comprends, elle veut s’acheter un condo ou une maison pour la petite, tant qu’à payer des loyers… Mais bon, elle me met un peu dans marde quand même. J’ai expliqué la situation au dit proprio et après m’avoir demandé de convaincre ma coloc de ne pas déménager (vieux pervers) sous pretexte que le marché est cher ces temps-ci, il m’a gentiment donné jusqu’au 9 Mars pour prendre une décision.
C’est donc là que toutes les questions ont commencées… Je reste ici ou je déménage? Je reste à Laval ou je me rapproche de la job, je laisse tout derrière et je vais affronter Montréal? Je reste toute seule ou avec un coloc? Un coloc ou une coloc? Grrrrr!!
Je pourrais rester ici mais, les mûrs sont en carton, les voisins sont des PD’s et l’hydro nous coûte une fortune! Ce n’est pas normal, surtout au troisième étage. Bref, je ne pense pas vouloir rester ici. Ça fait une chose de réglée au moins. ¸Mais pour le reste…
J’ai donc commencé à en parler autour de moi et mon meilleur ami m’a dit qu’il voulait bien vivre avec moi. Je l’adore ce gars là! Et lui aussi à un enfant. Un adorable garçon de 3 ans avec qui je m’entends à merveille. Évidemment il m’a vue aller avec la petite à ma coloc et mettons que ce n’est pas tout le monde qui veux habiter avec un flo. Moi, ça ne me dérange vraiment pas, au contraire, ça fait de la vie dans la maison et j’aime bien la façon dont mon ami l’élève. Ce n’est pas un p’tit crisse ni un bébé gâté. De plus, vivre avec quelqu’un coûte vraiment moins cher.
MAIS c’est mon meilleur ami. Je l’aime tellement! On s’entend à merveille, il est super respectueux, on rit, on sort, on se présente du monde et pour une fois, j’ai un ami gars qui me donne pas l’impression qu’il est là pour me baiser. C’est vraiment plus comme un frère avec moi, rien de sexuelle. C’est justement tout ça qui me fait peur. Tout ce que je pourrais perdre. Ce n’est pas toujours évident de rester avec quelqu’un, en plus quelqu’un de l’autre sexe. J’ai peur de perdre notre belle complicité, notre belle amitié. J’ai peur qu’on se pogne pour des conneries. J’ai peur qu’on se tombe sur les nerfs. J’ai peur qu’on soit jaloux l’un ou l’autre. J’ai peur de tomber en amour avec lui, peur qu’il tombe en amour avec moi. Peur qu’on soit trop saoul une soirée et qu’on finisse par coucher ensemble. Peur de plein d’affaires! En même temps, je suis super contente de partir avec lui et je suis excitée juste à y penser mais, c’est tellement un gros risque que je prends. En plus, si je fini (un jour) par rencontrer quelqu’un, comment va-t-il prendre ça que je reste avec un gars? Mais je me dis que l’homme de ma vie devrait comprendre et accepter que j’aie un meilleur ami gars, non? Pourtant s’il ne s’entend pas bien avec mon coloc, ou si lui se fait une nouvelle blonde que je déteste, comment ¸a va finir? Si on se pogne pour le ménage, ou parce que je rentre tard et je le réveille, ou l’inverse… Ça me fait vraiment peur tout ça…
Desfois je me dis que ce serait peut-être plus facile d'aller vivre avec des colocs que je ne connais pas. Une nouvelle expérience avec du nouveau monde, peut-être même à Montréal. D'un autre côté, je ne sais jamais sur qui je pourrais tomber. Genre de personnes stuck up qui ne sortent pas, boivent pas, fument pas... Ça serait un risque à prendre, et dieu sais que j'aime le risque et les nouvelles rencontres/expériences, mais un an c'est long longtemps! Je me retrouve donc à me poser toutes ses questions, à être capable de répondre à quelques unes d'entre elles mais lorsque j'y répond, j'en crée d'autres! Je fais quoi?!
mardi 16 février 2010
Des vrai connes
Mais en même temps… OSTI QUI M’FAIS CHIER!! J’en reviens pas à quel point ya raison. Crisse j’ai tellement l’impression de pouvoir me faire avoir par un gars de même à tout moment! Belle niaiseuse hein. En plus je verrais clair dans son jeu, je saurais exactement le type de gars que c’est et quand même, je tomberais dans le piège. C’est quand même ironique. Bon ok, subconsciemment je serais sûrement d’accord pour qu’on baise comme des animaux une nuit torride, lui en faire voir de toutes les couleurs et de savoir pertinemment que jamais il ne me rappellerait… Mais moi je m’assume et je vie bien avec ma sexualité. Tant de filles se font pogner sans en être consciente pour deux cennes… quand elles tombent en amour.
Reste que c’est le rêve de bin des filles de « changer » un crosseur. Combien y’en a qui rêvent de trouver le gars qui n’a jamais rien voulu savoir de personne, qui a toujours niaisé toutes les filles, qui s’amuse à se proclamer salaud ou crosseur ou player ou whatever et qui en est fière, et de réussir à la transformer à tout jamais. Les filles veulent que le gars change à cause d’elles. « Oui mais il est différent avec moi, il m’aiiiiimmmmeee!! » Osti de bullshit! Quand est-ce que ça arrive ça? Depuis quand t’es tellement cool toi que tu réussis à changer le monde? Combien de vos amies vous ont dit exactement ça une fois? À chaque fois c’est la même histoire, c’est dans leur tête! Nous on le voit que le gars est carrément le même, qu’il l’à manipule à tout bout d’champs mais elle, elle n’y voit absolument RIEN! Elle se fait niaiser pendant des semaines, des mois! Il ne répond pas à ses appels, elle lui trouve des excuses. Il n’a pas le temps de la voir, c’est parce qu’il travail trop fort pauvre ‘tit! Elle le pogne à la tromper, elle le pardonne! Voyons don! C’est quoi ça?!
J’en connais plein. Des histoires comme ça j’en entends tout le temps. Pourquoi on est conne à ce point? Je ne comprends pas. Le challenge peut-être. Mais c’est vraiment irréaliste. Pour l’instant je vois clair, je suis consciente et je fais attention aux vautours (enfin, si je me fais prendre ces temps-ci c’est que je suis prête à jouer le jeu et que je suis entièrement d’accord pour une histoire sans lendemain…) mais j’ai quand même peur. Peur de tomber en amour par-dessus la tête et de devenir une de ces connes moi aussi… Crisse que c’est moins compliqué rester célibataire pis pas être en amour!
vendredi 27 novembre 2009
Une date...
Tout ça, c’était il y a environ deux ou trois semaines. Étant la fille occupée que je suis, nous n’avions pas réussis à se trouver de moments libres pour se rencontrer en personne. Il m’a donc téléphoné en début de semaine pour me bouquer mon jeudi soir et m’inviter à souper. (Je me disais bien aussi qu’il y’en avait d’autres qui voulaient m’amener souper!!)
Il est donc venu me chercher chez moi à 19h30 et il avait l’air de savoir ou il s’en allait. Il m’a amené au Sterling dans le Centre-O-Polis à Laval. Restaurant assez chic et avec de merveilleusement bons repas. Nous avions pas mal de trucs à nous dire et après un ou deux verres de vin rouge nous étions assez détendus et à l’aise de partager nos opinions et de se parler un peu plus de nous…
Il est intéressant, vraiment gentil. Il a 30 ans, reste à St-Léonard. Et travail comme gérant et organisateur d’événements multiples dans une salle de réception sur un terrain de golf. Il est franc, dit ce qu’il pense mais n’a aucun tempérament. J’ai l’impression que je l’écraserais et pour être honnête, je ne suis pas certaine que ce soit ce que j’ai de besoin. Pour avoir été avec se type de personne dans le passé, je me dis que je serais peut-être mieux d’essayer autre chose. Quelqu’un qui puisse me tenir tête ou me remettre à ma place au besoin. Suis-je claire? J’ai l’impression que non... Disons que je suis quelqu’un avec un caractère assez fort et que j’aimerais bien rencontrer quelqu’un du même genre.
Par contre, je lui laisse sa chance. Nous avons eu beaucoup de plaisir hier soir et nous sommes même restés au restaurant jusqu’à 12h30. Il vient d’une bonne famille, est très bien élevé, galant et respectueux. Contrairement à moi, il a l’air assez vieux jeu… Un italien (évidemment) d’une famille typiquement italienne, stricte et réservée. Il a de bonnes valeurs et est bien parti dans la vie.
Bien sûr qu’il y a quelques points négatifs dont j’ai déjà mis le doigt dessus mais que je vous épargnerai. Nous verrons bien ou tout ça nous mènera.
Malheureusement, j’ai comme l’impression qu’il manque – ou qu’il lui manque – un petit quelque chose. Et je mentirais si je disais que je n’ai pas pensé une seconde que j’aurais préféré que quelqu’un d’autre soit assis devant moi au resto… Mais je laisse les portes ouvertes et je fonce. Qu’est-ce que j’ai à perdre de toute façon?
Je vous en donne des nouvelles quand il y aura une suite!
En passant, celui là je ne l’ajoute pas sur Facebook donc aucune chance qu’il tombe là dessus. Et pour ce qui est de l’autre, ça me surprendrait énormément qu’il s’amuse à lire mon blog pour connaître le fond de ma pensée… Au pire il l’a trouvé au début, est allé voir et n’est plus jamais retourné. Pas assez intéressé pour ça d’après moi. Et il m’aurait fait une remarque… Et il comprendrait de me foutre la paix si tout ce qu’il veux est d’être mon ami virtuel, pas de temps à perdre moi!
mercredi 25 novembre 2009
Time's up!
En même temps, c’est tellement moi. Jeune et innocente qui croit encore aux contes de fées, aux princes charmants, comme certains l’ont si bien soulevé. Je constate qu’il y a des avantages autant que des désavantages. C’est beau d’être comme ça, je crois. D’une certaine façon, c’est ce qui nous permet de rester jeune et de garder espoir. De continuer de croire en la magie de la vie et de l’amour. C’est ce qui me permet de toujours croire que tout est possible et que tout fini par s’arranger. Que l’avenir nous réserve toujours de belles surprises, de belles rencontres. J’aime bien penser - ou me faire croire, puisqu’au fin fond de moi je connais la vérité - que toutes les histoires finissent bien. Qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… Je sais, je sais. Nous ne sommes pas dans un roman de Danielle Steel. Un million d’événements peuvent surgir; le divorce, la maladie, la mort... Par contre, il m’est inconcevable de passer ma vie à attendre le pire et en sachant que le malheur nous guette.
Pour ce qui est du revers de la médaille, eh ! bien… Vous vivez une partie des conséquences avec moi à travers mes écrits… Les faux espoirs se créent facilement et la descente est raide quand on arrive d’en haut. Dans ma tête, tout est haut. Tout est spectaculaire et fascinant, rempli de rebondissements et de passion. On s’entend pour dire qu’on est en fait, très loin de la réalité. Les déceptions sont donc très propices et elles s’avèrent fréquentes. Je dois donc continuellement me ressourcer d’une quelconque façon, tenter d’être positive. Me relever encore et encore après être tombée de si nombreuses fois. Quand on est fait comme ça, je crois que de un, c’est qu’on est fait fort. Et deux, que l’on doit le rester si on ne veut pas sombrer dans la folie ! On doit par contre faire la paix avec le fait que, souvent, les choses ne tournent pas comme nous l’avions prévus... Ce n’est pas toujours facile à accepter mais je suis comme je suis et ça me surprendrait qu’il y ait quelque chose que je puisse faire pour changer tout cela.
lundi 23 novembre 2009
Incompréhension totale
Wow, le commentaire sur mon dernier blog me fait beaucoup réfléchir. (Merci les boys!) C’est exactement pour ce genre de situation que j’aime écrire un blog. Vos conseils sont si précieux pour moi et me font énormément de bien! J’en profite pour vous remercier tous et chacun de votre fidélité et pour vos encouragements ou bons conseils!
Pour en revenir à nos moutons, tout m’a semblé si évident en lisant les commentaires. C’est drôle comment d’un point de vue extérieur, tout peut paraître si simple! On dirait que pour les lecteurs ce n’était même pas forçant de me trouver une réponse. Ça leur sautait tout simplement aux yeux… Pourtant en le lisant, c’était évident pour moi aussi. Je me sens presque niaiseuse de ne pas avoir allumée par moi-même…
Bref, je suis tellement, totalement intensément d’accord avec vous. Je crois qu’effectivement, il se sent en contrôle de la situation, comme s’il avait le dessus sur moi, ce qui, pour l’instant, n’est pas complètement faux. Mais je dois vraiment reprendre le contrôle de la situation. Pour ce qui est de moi, je crois que je me suis déjà un peu calmée... Au moins moi, contrairement à d’autres, le rejet me « turn-off ». Au pire si ne u n’as pas envie de me voir, moi non plus je n’ai pas envie! On dirait que je fini par développer une certaine rancune, une certaine amertume peut-être. Il est évident que je ne renonce pas et je ne peux nier que je suis encore comme remplie de soleil dans mon cœur quand il me donne signe de vie, mais bon. Comme je disais, je ne veux pas me faire de faux espoirs, je ne veux pas me faire niaiser ni finir par avoir de la peine. Je dois rester sur mes gardes.
J’ai donc suivi le conseil de Disney et j’ai repris le contrôle de mes émotions. Comme je l’avais prévue, je n’ai pas eu de nouvelles de la fin de semaine… N’en pouvant plus d’attendre, hier soir après le souper (et avant Occupation Double!) j’ai flanchée et je lui ai envoyé un message texte et il s’empressa d’y répondre. Il était à l’aréna et allait justement embarquer sur la glace, il m’a donc demandé s’il pouvait me donner des nouvelles après sa game. Pensez-vous vraiment que j’ai dis non? Il m’a donc renvoyé un message texte (parce que c’est la seule façon dont nous communiquons étant de cette belle génération de monde qui ne se parle plus…) après la partie de hockey. Je lui ai raconté que je ne savais pas encore quoi faire de ma soirée mais qu’une de mes amies venait me rejoindre sous peu. Je lui ai alors demandé ce qu’il faisait et s’il était rendu à la maison. Il m’a répondu qu’il était encore à l’aréna (donc il m’a vraiment écrit juste après sa partie…) mais qu’il travaillait tôt le lendemain matin. Je n’ai donc rien répondu pour l’instant et il m’a ensuite répondu que c’était dommage… « Effectivement ». C’est resté comme ça sans réponse.
Mon amie est alors arrivée et nous avons discutés un peu. (Disons qu’elle vie des choses un peu compliqué avec son ex présentement et je n’aimerais vraiment pas être à sa place) Comme elle quittait mon appartement vers minuit, à ma grande surprise, il m’a dit bonjour sur msn. Nous avons donc discuté de hockey un peu (parce que je suis juste trop nulle et que je n’avais pas d’autres idées pour attirer son attention et que je voulais rester dans un sujet qui le passionne) et je lui ai raconté pour ma ptite blondasse adorée qui est partie rejoindre son copain pour 5 semaines à Morzine. Nous avons échangés pendant peut-être, oh je dirais 30 minutes (avec quelques pauses interminables entre les réponses) pour qu’il me dise enfin qu’il allait se coucher. Il m’a souhaité bonne nuit et j’ai répondu la même chose. Comme j’allais tout éteindre pour aller me coucher, il m’envoie une rose virtuelle (!?!) sur msn et déconnecte. Ok, voilà, je ne comprends plus RIEN!
- C’est moi qui envoie un message et il me répond tout de suite,
- Il me réécrit lorsqu’il se trouve encore à l’aréna
- Il m’envoie une fleur (?!) sur msn avant d’aller se coucher
MAIS…
- Je n’ai pas de nouvelles de lui depuis jeudi
- Il ne trouve pas une seule soirée en deux semaines pour aller souper (ou prendre un verre, ou aller voir un film, ou pour passer chez nous, ou pour WHATEVER!)
Donc je ne comprends vraiment pas! En plus, comme cerise sur le sundae, juste pour me mélanger encore plus (et pour me faire dormir un peu mieux) il m’envoie un message texte pour me souhaiter bonne nuit… Encore! Je capote! Et je ne vois vraiment pas à quoi il joue et ce qu’il attend de moi… Encore une fois les boys, HELP!
mercredi 18 novembre 2009
Blablabla! Je ne suis plus arrêtable!
Encore une fois, ça fait très longtemps que je n’ai pas écris sur mon blog. Ces temps-ci, je lis beaucoup plus et je passe beaucoup de temps avec ma nouvelle famille. Aujourd’hui, j’en ai long à dire, long à raconter… Je crois même que je vais devoir faire des catégories spécifiques pour être certaine de ne rien oublier.
Méfiances suite à l’hypocrisie
Je désir vous avisez, d’abord et avant tout, que si vous lisez ce blog pour ensuite vous en servir contre moi, vous pouvez vous arrêtez tout de suite. Oui, je sais je commence raide. Mais je suis, à chaque jour, de plus en plus étonnée et déçue de voir à quel point, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, amis ou pas, les gens sont de sales hypocrites! Sérieusement je suis bouleversée! Ça fait mal lorsqu’on s’en rend compte, surtout quand ça vient de gens de qui on s’en attendait le moins. Des gens qui vous font croire qu’ils sont les meilleurs amis du monde. Qui vous disent vous apprécier comme vous êtes. Qui vous accepte comme vous êtes et qui ne vous jugent pas. Pfff! B-U-L-L-S-H-I-T! Je perds de plus en plus confiance en les gens et je trouve ça tellement triste, tellement dommage. Évidemment que les gens se renferment sur eux-mêmes avec le temps, ont de moins en moins d’amis et de complices.
Si le chapeau vous fait, s.v.p., mettez-le! Je sais que j’ai fait le tour du sujet dans le passé mais je ressens le besoin d’en faire un rappel. Ça tire vraiment du jus et ça peux faire beaucoup de peine aux gens qui vous aiment. Faites dont votre petite affaire tranquille. Si vos vies sont tellement plates que vous devez vous concentrer sur celle des autres et de jalouser le monde autour de vous, mettez dont votre énergie ailleurs. Tentez dont d’égailler votre vie à vous au lieu de critiquer celle des autres. Je comprends que c’est facile de s’en prendre à la fille qui semble avoir le plus de fun. La fille qui est toujours d’un bord comme de l’autre. Qui est jeune, qui se cherche, qui est extravertie. La fille qui s’occupe et dont la vie ne tourne pas autour d’un seul et unique but. Non, je ne vie pas pour la job, non, je ne vie pas pour les études… Je n’ai qu’une vie à vivre et je veux la vivre pleinement en faisant mes erreurs de parcours. J’ai une petite nouvelle pour vous : C’est comme ça qu’on apprend! C’est comme ça qu’on grandi! Comme ça que l’on devient des gens épanouies qui ont touché à plein de trucs, qui ont vécus un paquet de choses et qui ont mordus dans la vie. J’ai 24 ans câline! Que faisiez-vous à mon âge? Soit vous étiez aussi pire, soit vous étiez vraiment plate… C’est facile de juger les autres et je ne peux pas dire que je ne le fait jamais. Par contre, je m’efforce de me mêler de mes affaires et justement, de me confier à vous, vous poser des questions, de vous parler de moi et de mes doutes, mes craintes et mes soucis au lieu de vous critiquer sur ce que vous faites. Est-ce trop demander de me rendre la pareille?
Bref, j’ai perdu confiance en bien des gens et je me rends compte que je fais peut-être trop confiance, je suis peut-être trop naïve encore et ça me déçoit. Surtout venant des plus vieux. Au secondaire, au pire, je peux comprendre… Mais si je viens vers vous pour votre expérience ou votre maturité, comment se fait-il que je reçoive un coup de couteau dans le dos? Mais tout ça va changer à partir de maintenant. Je trouverais par contre très dommage d’être obligée de fermer ce blog pour en partir un nouveau, privé cette fois ci… Je verrai…
Annie Villeneuve
Ceci dit, sur une note beaucoup plus gaie, je vous conterai maintenant mon Samedi soir. Vous l’avez deviné, je suis allé voir le spectacle de la Star-Académitienne, Annie Villeneuve. Ma coloc et amie chérie ayant reçue 2 billets de spectacle de la part de son ancienne fréquentation et, n’ayant pas vraiment envie d’inviter un autre mec par respect pour celui qui lui avait offert, a décidée de me sortir. Donc vers 6h30 Samedi soir, nous avons fais souper la petite Rocksann, lui avons donné un bain plein de mousse et avons préparé son sac pour aller la porter chez la mère de Véro (ma coloc) pour la nuit. Le spectacle était à la Salle Du Vieux Terrebonne et, comme de fait, ma chum veux depuis des lunes m’emmener manger au « Vieux Terrebonne » pour que j’y déguste la meilleur pizza en ville. Nous avons donc réservé toute les deux pour qu’elle me fasse découvrir ce petit resto chaleureux, en place depuis 1950. Nous avons commandés une bonne bouteille de vin blanc et avons commandée une pizza-getti à deux. Elle est en fait, une des meilleures pizzas que j’ai eue la chance de goûter. Nous avons donc placoté en masse, fidèle à nos habitudes, en mangeant et en buvant comme des reines et nous avons ensuite traversée la rue pour le début du spectacle.
Je n’étais pas comme tel une très grande fan d’Annie Villeneuve, par contre, je dois l’admettre, elle est incroyable! Sérieusement, elle a une voix extraordinaire! En plus elle est drôle! Avant chaque chanson, elle nous expliquait un peu dans quel état d’âme se trouvait lorsqu’elle à composer la chanson et pour qui ou quoi elle l’avait écrite. Ce fut très émouvant à maintes reprises et je me suis surprise plus d’une fois à verser des larmes – des fois vraiment intensément! Une entre autre qu’elle avait écrite pour un petit garçon de huit ans qui succomba à la leucémie. Une autre pour son défunt grand-père, dans laquelle elle tente de s’imaginer ce à quoi il pensait sur son lit d’hôpital la journée où il quitta cette terre entouré de toute sa famille. Enfin, une autre qu’elle avait écrite pour les gens du Saguenay (d’où elle vient) qui lui manquait énormément que j’ai interprété d’une toute autre façon… Le titre ne me revient pas pour l’instant mais je ferais des recherches et je vous reviendrai là dessus. Bref, j’ai pleuré comme un bébé et je ne m’attendais vraiment pas à ça! Je conseil se spectacle à tout le monde, petits et grands, jeunes et moins jeunes, hommes ou femmes. De plus messieurs, si vous vous faites traîner là-bas par votre femme un soir de game, Annie Villeneuve donne même le score de temps à autre!
TOPS Supper Club
Eh! Oui! Pour faire changement un peu, nous sommes allées au Tops Samedi soir. Surprenant non?! Je ne sais pas pourquoi j’aime ce club à ce point là. Sérieusement, je ne m’en cache pas et je m’assume pleinement ; Je suis accro! J’aime tout de ce club là. J’aime que je connaisse les gens à l’entrée, qu’ils me connaissent par mon nom et me disent toujours bonjour quand j’arrive. J’aime le fait que j’y vais tellement souvent que je ne paie même plus pour rentrer et je que peux même faire rentrer mes amies gratuitement! J’aime le fait que je vais toujours au même bar, voir toujours le même barman qui connais mon drink par cœur et qui me le prépare avant même que je lui ai demandé… Il ne met pas la lime de mon rhum n’ coke dans le verre mais bien sur le rebord puisqu’il sait que je la presse dans mon verre. Merci Mathieu!
Aussi, il y a tellement de monde que je connais qui vont là! Je pourrais décider d’aller là-bas toute seule un Samedi soir et je finirais la soirée avec au moins une dizaine de mes amis. L’ambiance est bonne, la musique est bonne, le monde est beau… Je me sens chez nous là-bas. C’est mon club! Je me sens à l’aise de faire ce que je veux, de déconner, de danser comme une retardée même!
J’imagine qu’avec le temps, j’en reviendrai ou je finirai par me tanner, mais pour l’instant, c’est presqu’assuré que, chaque Samedi soir - à moins d’une occasion spéciale – je me retrouve au Tops. J’adore ça, que voulez-vous que je vous dise?
Ma nouvelle petite famille
Il y a maintenant plus de 4 mois et demi que je vie avec Rocksann et Véronique. Depuis le début de notre cohabitation, les choses ont beaucoup changés entre nous. Je suis heureuse de constater que c’est pour le mieux! En effet, au début, nous faisions nos choses chacune de notre côté. Nous avons toujours fait notre épicerie chacun de notre côté aussi et nous avions l’habitude de nous faire deux soupers distinct même si nous mangions ensemble. Depuis quelques temps, même si nous continuons de faire notre propre épicerie, nous nous faisons à manger l’une l’autre. Des fois c’est elle, des fois c’est moi. Nous ressemblons de plus en plus à une petite famille. Souvent, elle va préparer le souper pendant que je vais m’occuper de la petite. Nous mangeons ensuite toutes les trois et après le souper, Vero donne un bain à Rocks pendant que moi, je fais la vaisselle. En fin de semaine, après avoir rangé l’épicerie toutes les trois, Vero à préparé un gros rôti de porc avec des patates, des carottes, du pain et du pâté pendant que moi, je faisais le gros ménage de la semaine : époussetage, lavage de planchers, de vitres, toilette, bain etc. Nous formions vraiment une équipe d’enfer et nous constatons toute les deux qu’il est beaucoup plus facile et agréable de faire les choses ainsi. J’ai donc hérité, en quelque sorte, du rôle de papa… Ma coloc m’appel sa boutch! (LOL!!) Et je vous le dis tout de suite, il n’y a qu’elle qui peux m’appeler comme ça! Je suis vraiment contente de m’être rapprochée d’elle comme ça. J’ai vraiment l’impression d’avoir une petite famille : Ma femme, ma petite puce de presque deux ans et même Sebastien le chat! Je suis bien et heureuse à la maison et j’ai toujours hâte de m’y retrouver. Vive la colocation!
Rencontre Facebook
Bon, je vais en parler ici parce que j’en ai vraiment envie mais j’espère plus que tout que la personne concernée ne découvrira pas mon blog et ne lira pas ceci. Mais bon, de un, je me dis que s’il le trouve, il ne lira pas jusqu’ici – voilà pourquoi j’ai attendu en dernier pour en parler – et de deux, je ne pense pas qu’il le trouve de toute façon.
Je disais donc, il y a une ou deux semaines, un gars m’a envoyé une demande d’amis sur Facebook. J’ai dû le trouver mignon ou quelque chose, peut-être avait-il piqué ma curiosité, en est-il que j’ai accepté. Plusieurs jours passent sans que nous nous parlions et j’oublie même son existence. À vrai dire, peut-être que ça faisait beaucoup plus longtemps qu’il était sur mon Facebook mais je ne m’en souviens pas. Bref, la semaine dernière, à ma grande surprise, il a commencé à me jaser ça sur le "chat". Il est effectivement assez-beaucoup-pas-mal-mignon (j’ai vérifiée les quelques photos qu’il a sur sa page) et intéressant. De plus, il s’avère qu’il est très drôle. Donc, nous avons placoté un peu sur msn et il a fini par me laisser son numéro. Voici où les choses ce compliquent un peu et où ma compréhension de ses attentes s’arrête.
Tout ce blabla sur msn, c’était mercredi passé. Je lui ai de nouveau parlé (écrit) jeudi sans plus. Vendredi par contre… Il m’a envoyé un message texte dans l’après-midi pour me demander comment j’allais. J’en ai profité pour lui demander ses plans pour la fin de semaine – en prenant bien soin de lui ouvrir une grosse porte en lui disant que je n’avait toujours rien de prévue de mon côté. Malheureusement pour moi, c’est un homme donc il n’a rien compris! J’ai donc fait des plans avec 2 des mes amis pour le vendredi soir mais voilà qu’une fois rendue au restaurant vers les 20h30, il me texte encore pour me demander de l’accompagner à une fête d’ami… J’en avais vraiment envie! De plus je suis tellement curieuse d’en apprendre un peu plus sur lui. Mais bon, j’ai poliment refusée puisque de un, j’avais déjà des plans et j’étais avec mes amis au resto (et s’il y une chose que je retiens de mes relations précédentes c’est bien de ne plus jamais laisser tomber mes mais pour un gars!), et deux, puisque je ne voulais pas non plus avoir l’air de la fille qui va tout laisser tomber ses plans pour le voir aussitôt qu’il claque des doigts… Nous avons donc continué à s’échanger des messages textes pendant toute la soirée. Mais lorsque je dis toute, je veux dire toute! Genre cinq heures de temps! Cinq heures à discuter de tout et de rien, à se draguer subtilement et en apprenant un peu plus à se connaître. J’ai réussis à insérer la dedans le fait que j’aimerais bien qu’il m’enmène souper bientôt pour pouvoir apprendre un peu à le connaître et il semblait emballer par l’idée. Bref, nous avons fait cela jusqu’à ce que mon cellulaire manque de batterie vers 2h30 du matin. (Tout ceci pendant qu’il était à son fameux party) Jusque là, je me dis que les choses s’annoncent bien.
Le lendemain, je lui ai envoyé un message pour m’excuser pour mon manque de batterie de la veille et lui demander comment se déroulait sa journée. Il m’a répondu une banalité et m’a mentionner qu’il avait un match de hockey ce soir là. Alors ce soir là, vers une heure du matin, je lui ai envoyé un message pour savoir comment avait été la partie et s’il voulait passer faire un tour au Tops. Il m’a répondu – toujours en employant des p’tits noms cute comme « honey », « babe », « Kimmi », « chérie » etc… (ce qui me fait capoter, je dois l’admettre) – qu’il venait d’arriver au bar de l’arena avec ses chums et il voulait que j’aille le rejoindre. Il était tard, je n’avais pas d’auto, il était à Montréal et on avait bue donc j’ai ENCORE été obligée de lui dire non, à mon grand désarrois. Je n’ai pas de mal à croire qu’il aurait aimé que je passe faire un tour mais quand je lui ai demandé s’il avait une auto pour venir me chercher il m’a dit que ce serait compliqué… Donc nous avons remis ça à une autre fois.
En passant, je sais que je donne beaucoup de détails mais c’est parce que je veux que vous soyez le plus au courant possible pour pouvoir mieux m’aider à répondre à mes questions tantôt… On ne c’est pas vraiment jaser Dimanche, même que je crois que je ne lui ai pas parlé ou écrit de la journée. Ce qui nous mène à Lundi… Il m’a écrit… À Minuit… Il n’avait rien en particulier à me dire. Je crois qu’il voulait juste prendre des nouvelles ou quelque chose du genre. Mais à minuit...? Et hier, il m’a texté, encore, donc je l’ai invité à écouter la fin de la game avec ma chum et moi mais il avait une game de hockey à 10h30. Il a continué de m’écrire jusqu’à 10h40. Héhé! J’en déduis qu’il me textait en s’en allant à l’aréna, dans le chambre des joueurs et même sur le banc des joueurs… Toujours en me donnant des petits surnoms mignons et en faisant quelques petites jokes, comment j’pourrais dire, à connotation sexuel? Non. Des allusions? Non. Ah je ne sais pas comment expliquer ça… Il a l’air de niaiser en tout cas. Mais en même temps… Je ne sais pas, je ne le connais pas! Bref, voici ou toutes mes questions font surface… Je m’explique…
Bon, premièrement, est-ce vraiment normal que je pense à un mec que je n’ai jamais vu? Je suis toute contente quand je vois qu’il m’a envoyé un message ou qu’il me donne un ptit nom cute. J’ai terriblement envie de le rencontrer mais en même temps ça me fait peur. J’ai peur tout d’abord car je ne comprends pas comment ça il me fait cet effet là… JE NE LE CONNAIS MÊME PAS!! J’ai peur parce que je me demande ce qu’il veut de moi au juste. Je n’ai pas envie d’avoir de la peine au bout du compte… Je me demande pourquoi il ne fait juste pas m’inviter à souper au lieu de m’envoyer des messages soit quand il a déjà quelque chose de prévu, soit vraiment tard. Qu’est-ce que ça veux dire? En même temps je me trouve complètement folle! Je devrais m’en foutre royalement! Et que veux-t-il de moi ce gars là? Pourquoi il continue de m’écrire? Est-ce qu’il passe son temps à ajouter des filles qu’il ne connaît pas sur facebook pour ensuite les texter pendant des heures? Et il est VRAIMENT beau en plus… ET Italien! Wow! (J’aime trop les Italiens moi! C’est mon faible…) Mais il doit avoir tout plein de filles après lui. Et comment lui faire comprendre, appart lui répéter que d’abord et avant tout je veux qu’on aille souper, que je ne cherche pas une baise mais bien quelque chose d’un peu plus stable, pas un chum là pour l’instant, mais quelqu’un que je verrais et apprendrais à connaître pour ensuite voir ou ca nous mène. Une fréquentation si on veut… Je ne suis pas certaine d’être prête à être en couple. Je commence tout juste à apprécier la vie de célibataire. En même temps, si je ressens quelque chose pour lui éventuellement, on verra. Je n’ai juste pas envie de coucher avec lui et qu’il ne m’appel plus ou qu’il m’appel seulement à 3h30 du matin… Je ne peux pas vraiment lui dire ça comme ça ni lui poser directement la question pour savoir ce que lui veut. C’est bien trop vite! Et c’est pas mal le meilleur moyen de le faire fuir en courant. Et en plus, comment ça je me pose toutes ses questions là? Il me fait don bin de l’effet c’te gars là! Je ne comprends rien. En même temps j’aime ça. Ça fait tellement longtemps je n’ai pas ressenti ça pour un gars. Wow. C’est compliquer! Je ne comprends vraiment pas… À l’aide!!
vendredi 23 octobre 2009
Une nouvelle qui fesse...
Je vais... bien, je crois... Pour vous mettre un peu en contexte, j'ai su il y a environ 2-3 semaines (bref, depuis que je n'écris plus) que mon ex -hé oui encore lui!- c'était fait une nouvelle blonde (blonde, fréquentation, baise, je ne sais pas trop et honnêtement je m'en fout, c'est du pareil au même). Mettons que ça été une belle grosse claque en pleine face sur le coup. Non, non... Je n'ai même pas pleuré! (Wow) Depuis, j'avais vraiment envie d'en parler sur mon blog sans savoir comment l'aborder. Je crois que je voulais me faire à l'idée et déterminer comment je me sentais par rapport à tous ça avant de l'étaler au grand jour et d'avoir à faire face aux commentaires et/ou critiques des autres par rapport à ça.
Depuis, j'ai beaucoup réfléchie et mes sentiments ont aussi beaucoup changés face à cette nouvelle. Je dois admettre qu'au début, sur le coup, sur l'instant du moment, je capotais... Solide! Surtout quand j'ai su qui était la fille en question... Je me suis donc mise à penser à tous ça. Réaliser que ça faisait au dessus d'un an que nous n'étions plus ensemble (si on ne compte pas les nombreuses fois où nous nous sommes vues après la rupture officielle). Je me suis réellement posée la question à savoir ce que ça me faisais de savoir qu'il avait quelqu'un dans sa vie. Quand j'y penses, oui, ça me fait d'la peine. Oui, j'ai l'impression que quelqu'un m'a pris quelque chose. Qu'il me manque quelque chose. En même temps, je penses qu'enfin, je peux faire mon deuil. Je dirais même que je crois qu'il est fait. Je suis contente pour lui. Je ne lui en veux pas du tout et je lui souhaite d'être heureux. Évidemment, j'écris ces lignes et les larmes me montent aux yeux... C'est inexplicable je sais. Moi-même je ne comprend pas pourquoi, mais c'est ainsi et je l'accepte.
Je crois qu'au fond de moi, j'avais besoin de ça pour me remettre de lui, pour réaliser ''once and for all'' qu'il n'est plus dans ma vie, qu'il n'est plus mon amoureux et qu'il n'y a aucune chance que ça revienne. J'avais besoin d'apprendre quelque chose du genre pour l'oublier, pour passer à autre chose. Je dois me rendre compte et accepter le fait que je ne finirais pas mes jours dans ses bras...
Je parlais avec ma colocataire hier soir (on parle tellement entre colocs vous avez pas idée! Deux vraies mémères!), et elle me racontait comment elle avait toujours cru qu'elle avait rencontré ses deux ex trop jeune. Elle avait 18-19 ans quand elle a rencontré le premier. Vous savez, c'est l'âge où on a envie de faire la fête, de plaire, de n'avoir aucune responsabilité. C'est l'âge où on veux constamment être entourés de nos amis, sortir, vivre quoi! C'est un âge où l'on n'apprécie pas comme on le devrait un homme qui veux s'occuper de nous, faire attention à nous, prendre soin de nous. Pour ma part, je croyais sincèrement n'avoir besoin de personne! Être capable de vivre seule et indépendemment. Être en présence d'amour pour le simple fait qu'il est là et non pas pour tout ce que ça apporte. Je n'essaie pas de dire qu'aujoud'hui, j'ai un besoin d'amour, plutôt que je crois qu'à mon âge, je l'apprécierais davantage. On vieillie et nos valeurs changent, nos priorités aussi. On apprécie plus, je crois, les petites attentions de notre partenaire, les soupers en amoureux, le temps passé ensemble.
Je l'écoutais parler hier soir et des petites lumières rouges se sont mises à clignoter de partout dans ma tête. Ce fut comme une illumination pour moi. Je m'explique... Je ne sais pas si vous êtes tous fait comme moi mais quand quelqu'un me raconte une histoire ou un anecdote quelconque, j'ai tendance à me mettre dans les souliers de la personne. Je fais comme si ce qu'elle me raconte m'arrivais à moi. Ce n'est pas très objectif comme façon de faire et nous n'avons pas souvent une bonne vue d'ensemble ou vue de l'extérieur mais bon, je suis comme ça un point c'est tout. (Veuillez prendre note que je suis quand même capable d'avoir une vue de l'extérieur quand je me force un peu...) Bref, je me suis mise à la place de ma chum quand elle me racontait tous ça et me suis rendue compte que Jesse était probablement entré dans ma vie à un trop jeune âge. J'avais 17 ans. (Voilà, festival de larmes qui revient...) Il est tout ce qu'une femme veux chez un mari. Il est attentionné, il est gentil, il est généreux, adore les enfants -j'espère que sa nouvelle ne lit pas mon blog - il est souriant, il aime le monde, aime s'amuser... D'après moi je n'étais juste pas prête à ce genre de relation à mon âge, bien que j'ai essayé de me convaincre que oui plus d'une fois. Peut-être est-ce seulement une façon de me consoler. Une façon de me faire croire que ce n'était pas moi le problème mais bien notre âge. Une façon de me sentir moins coupable... Une excuse dans le fond... Je crois qu'on en le saura jamais.
Aussi, je trouves que c'est difficile de voir le genre de personnes vers qui se tourne un ex. Je veux dire, je sais qui est la nouvelle fille dans sa vie et quand je me compare... Eh bien je ne peux pas vraiment me comparer. C'est mon opposé! Une grande barmaid blonde avec les seins refait. C'est du type qui ne déplace pas trop d'air - comparé à quelqu'un que vous connaissez - une fille fiiiiiine! Souriante, plein d'amis... Je me console parce que je crois que je suis plus intelligente qu'elle mais bon (c'est à peu près tout...) et je ne la connais pas vraiment donc je ne peux pas juger. Mais c'est tous ce qui me remonte le moral donc on s'en fout!
vendredi 2 octobre 2009
La ville est Hockey
C’était la première game hier soir et il est évident que je n’allais pas rater ça! Évidemment, j’étais un peu perdue puisque plusieurs de nos joueurs de l’an passé sont disparus. Je n’apprécie pas vraiment tous ces changements de joueurs dans d’autres équipes et tout ça. C’est long apprendre tous les noms, surtout qu’il y en a pas mal de bizarres et de dur à prononcer. De plus, puisque je n’écoute pas vraiment les games hors-saisons ainsi que les émissions de télé où l’on ne fait que parler des joueurs et de statistiques, je ne connaissais pas les nouveaux.
J’ai donc écouté la game hier avec un ami chez moi. Puisque j’allais au gym avant, j’étais un peu sur le piton de panique parce que je ne voulais surtout pas manquer une minute! J’ai courue un peu mais bon, en revenant du gym, quoi de mieux? Mon ami et moi sommes donc allés acheter une caisse de 18 de Molson Dry - que nous n’avons pas réussis à finir à 2 – et étant donné que ni lui ni moi n’avions soupé et qu’il fallait célébrer la toute première game, nous avons commandés 2 bonnes pizzas 2 pour 1! On était maintenant « en buisness ».
D’après moi c’est un peu pour ces rasions que j’aime autant écouter le hockey depuis quelques années; bonne compagnie, bonnes bières et bonne pizz! Il n’est pas surprenant que de plus en plus de femmes aiment le hockey. Surtout lorsqu’on vient de Montréal. Ici, c’est le cas de le dire, la ville est Hockey! Je crois qu’au début, les femmes, tout comme moi, n’appréciaient pas autant les soirées devant la télé avec une gang de gars qui crient après celle-ci en renversant de la bière partout chaque fois qu’il y a un but et en criant si fort que nos amis du Sud les entendent. Mais comme on dit en anglais : If you can’t beat ‘em, join ‘em! Les femmes ce sont donc jointes à la partie et ont maintenant autant de plaisir que vous messieurs! Je m’emballe autant que vous lorsque je sais qu’il y a une game bientôt, et encore plus lorsqu’on joue contre Toronto ou Boston!
Vous avez sûrement compris que hier, étant donné la joie de la première partie ainsi que le fait que notre première partie soit contre Toronto, j’étais folle comme un balai! J’ai appris hier soir que Komisarek avait été des plus traîtres en allant jouer pour l’ennemie juré. De plus, vous avez vue comment il était baveux? Il ruait nos joueurs de coups et cherchait vraiment le trouble. J’ai trop hâte que Laraque le remettre à sa place celui là!
Et comment parler de la game d’hier sans parler de notre célèbre, séduisant, croquant gardien de buts qui nous a joué toute une partie. Il faut le dire : si ce n’était pas de lui, la partie d’hier était loin d’être dans la poche. Bref, il a l’air d’un Dieu et il a joué comme un Dieu. Je me demande si certains des nouveaux joueurs sont aussi beaux que lui… J’espère parce qu’en matière de beaux joueurs, mise à part Lapierre et Price, ce n’est pas fort, fort.
Enfin, j’ai regardé la partie en croyant tout le long que nous allions gagner. Mon ami était plutôt sceptique mais moi, je restais confiante. Il faut croire que j’avais raison puisque, comme nous le savons, nous avons gagnés!
Ce fut donc la première partie d’une longue série. La première soirée de cris et de bières, de rassemblements et de joie. L’hiver sonne à nos portes avec une caisse de 12 et un chandail bleu-blanc-rouge. Dit comme ça, ce n’est pas si pire l’hiver après tout!
Bonne saison, et bonne chance à nos Habs!
mercredi 30 septembre 2009
C'est ma fête!
Les choses ont changés depuis... De un, je ne ressemble plus à E.T. (En tout cas j'espère!), je ne suis plus aussi sage que je l'étais à cet âge là et je suis VRAIMENT, VRAIMENT plus vieille! ARK! 24 ans. J'approche horriblement vite du quart de siècle. J'ai l'impression que les années d'attentes pour le 18 ans ont étés si longues et celles depuis 18 ans ont passés à la vitesse de la lumière.
J'espère que mes 24 ans seront meilleurs que la dernière année. Disons que je ne l'ai pas eue facile, et oui je suis consciente que je ne me suis pas vraiment aidée. Mais je crois que c'était une mauvaise phase, une phase par laquelle je devais passer pour en arriver là. Évidemment que je ne pensait vraiment pas être ou je suis aujourd'hui à 24 ans. Quand j'étais plus jeune, adolescente, je m'imaginais beaucoup plus loin. J'imaginais une mariage, une maison, peut-etre même un enfant... Je sais que je n'accomplirai pas tout ça dans la prochaine année, ni même d'ici deux ans, mais je prends ça comme ça vient et je laisse les choses aller.
Je fête ça en fin de semaine! Foxy's + Tops! J'ai passé toutes les fin de semaines de mes 23 ans là-bas, aussi bien aller là. Tout le monde est la bienvenue mais il y a quelques personnes que je tiens vraiment à voir là-bas. Bref, si vous voulez vous pointez, venez vous en! Grosse débauche pour ma fête et sûrement pour un petit bout puisque j'arrête de fumer dimanche après ma fête donc je vais devoir couper l'alcool pour quelques temps, question de m'aider un peu...
Bon, la journée est presque fini, je vais aller manger un bon souper préparé par Maman elle même! WOUHOU!
Bonne fête à moi ! :p
lundi 28 septembre 2009
Une date
Un peu plus tard en soirée, il m’a texté pour me demander ce que je faisais de mon Samedi soir. J’avais déjà des plans pour sortir avec des amis et lui, n’ayant pas dormi super gros non-plus, n’était pas très en forme pour sortir dans un club. Il m’a alors souhaité de passer une belle soirée et on a convenue qu’on se donnerait des nouvelles pour éventuellement faire quelque chose ensemble.
Mercredi en soirée, je suis allée au gym avec Blondie. Mon cellulaire s’est mis à sonner et il affichait « Pat ». C’était lui qui m’invitait à aller souper le lendemain (donc hier soir). Il m’a demandé si j’aimais le vin (hahaha!) parce qu’il voulait aller dans un endroit « apportez votre vin ». J’ai accepté en lui disant que j’arrivais de travailler vers 17h30 et que je l’appellerais pour faire les arrangements de la soirée.
Comme prévu hier en arrivant, je lui ai lâché un coup de fil et il m’a proposé de venir me chercher. J’ai accepté et lui ai mentionné qu’il pouvait entrer prendre un verre avant de partir pour le resto, ce qu’il a fait. Nous avons jasés un peu chez moi et convenu que nous irions manger dans un petit resto Vietnamien près de chez nous.
Au resto, nous avions beaucoup de conversation - peut-être que la bouteille de vin rouge aidait un peu - et ne s’ennuyait pas. Une fois le repas (succulent en passant) terminé, en tant que fumeurs, nous voulions vraiment sortir de là. J’ai alors proposé de rapporter la bouteille à la maison où nous serions pas mal plus confortables et où nous pourrions fumer en paix. C’est ce que nous avons fait. Encore une fois on continuait de parler de toutes sortes de choses intéressantes et on s’est trouvé pas mal de points en commun. Nous avions une très belle chimie, les deux on disait des conneries, on riait et il n’avait pas l’air de s’ennuyer. Nous avions vraiment une belle chimie. Nous nous sommes installés sur le divan et avons mis un film sur Illico.
Nous étions comme deux ados! Vous savez comme dans Cruising Bar 2 ou le nerd rencontre une fille et la ramène chez lui. Nous étions assis aux deux extrémités du divan et à chaque fois que quelqu’un prenait son verre de vin sur la table du salon, on se rapprochait d’un centimètre! Ça dû être vraiment drôle à voir! Bref, nous avons fini par nous embrassés au trois quart du film et avons fini la soirée collés.
Je ne m’attendais vraiment à rien de tout ça. Je ne m’attendais en fait à rien du tout. J’ai été agréablement surprise car il est vraiment très gentil et attentionné. Il est vraiment « sweet ». Par contre, on dirait que suite à tout ça, je me rends compte que… Je suis bien toute seule pour l’instant. On dirait que j’ai pris 30 secondes pour réfléchir à comment ça serait de sortir avec lui… Je ne crois pas avoir envie tout de suite d’être fidèle à quelqu’un, de lui devoir quelque chose. J’veux dire, j’aime bien pouvoir faire ce que je veux, quand je veux, avec qui je veux! C’est vrai que de temps en temps, l’idée du couple me manque. Surtout avec l’hiver qui arrive, les gens ont tendance à vouloir se « caser ». C’est vrai que c’est bien d’avoir quelqu’un sur qui se coller et écouter des films toute la journée en pyjama, avoir quelqu’un avec qui faire des petits souper mais… Je ne sais pas. Il y a trop de monde qui m’appel ces temps-ci pour faire des trucs. Je manquerais de temps pour lui je crois.
Bref, j’imagine que je n’ai pas accroché sur lui tant que ça si je réagis et pense de cette façon. On verra bien.
Une équipe pas comme les autres pour un tournoi pas comme les autres
Blondie est donc venue me chercher (en retard évidemment puisque les deux nous étions sorties la veille et nous sommes couchées à des heures pas possible) après avoir reçue au moins 45 appels de notre vieux et de Jass (qui me fait aucunement confiance en passant puisqu’elle à appeler Blondie pour qu’elle s’assure que j’apporte leurs sacs de golf… FRANCHEMENT! On s’en va jouer au golf! Je suis peut-être excentrique, fo-folle, dans la lune par moment et tout et tout mais quand même, je ne suis pas niaiseuse!). Nous avons alors fait un arrêt dans un Tim Hortons, question de prendre un XXL café pour nous réveiller, et nous sommes partie direction Ste-Madeleine, où se déroulait le tournoi en question.
Une heure plus tard et 15 minutes avant notre départ, nous arrivions à Ste-Madeleine. Nous sommes arrêtés chercher de l’alcool en masse dans un petit dépanneur et demander en même temps où nous devions aller pour se rendre au terrain. Une fois les provisions faites, nous nous sommes rendus en un morceau rejoindre notre couple d’amis lèves-tôt.
Embarquements des sacs de golfs dans les carts de golf, inscriptions ainsi qu’installations dans nos carts respectifs et c’était parti! Nous étions schedulé pour partir au 18e trou, ce que nous avons fait. Le vieux Balleux et moi ayant un peu plus d’expérience, nous avons conseillé aux filles de partir avant nous. C’est exactement à ce moment là que j’ai compris… J’ai compris que la journée allait être tordante et à la fois n’importe quoi! J’ai eue le malheur de dire à Jass de ne pas plier les bras. Ça me semblait très clair dans ma tête. Moins dans la sienne. Balleux et moi nous tordions de rire à la voir. Imaginez-vous la scène : elle ne pliait pas les bras DU TOUT! Elle atteignait rarement la balle et nous regardait tout sourire et toute fière. C’était à mourir de rire!
Blondie, elle, s’est ensuite rendue sur le départ pour son premier coup. Les cheveux crêpés bien hauts, les fesses bien sorties, la tête sur la balle, elle tenta de frapper son premier coup sur un terrain de golf à vie! Évidemment elle ne réussit pas à atteindre la balle et nous regarde en riant elle aussi… La journée va être longue…
Plus on avançait sur le terrain, plus l’alcool coulait, plus on s’améliorait! On était et on faisait exactement tout ce qu’il ne faut pas faire sur un terrain de golf. AUCUN professionnalisme. Les filles et moi s’amusions à faire des poses insolites pour déconcentrer Balleux, les « jokes » de cul n’arrêtaient pas et les courses de carts et « jumps » avec les carts étaient de mise. C’était vraiment n’importe quoi! Nous avons tellement ri, à un certain moment, on se roulait littéralement par terre! On chantait, on dansait, on riait, on disait des conneries et on chauffait comme des malades!
Après environ 9 ou 10 trous, les deux jeunes filles commençaient à en avoir plein leur casque. Elles ont donc décidés d’être nos « caddies », ce qui nous coûta un avertissement du marshall puisqu’elles étaient pratiquement embarquées sur le départ ainsi qu’un quasi accident frontal… (Femmes au volant) À ce stade si, nous étions tous pas mal réchauffés et le soleil qui nous plombait sur la tête n’aidait pas notre cause.
Une fois la partie terminée, nous sommes retournées au Club House pour se faire belle pour le souper. Petite jupes courtes étaient au rendez-vous ainsi que les décolletés plongeant - pourquoi pas?! – qui faisaient tourner plus d’une tête masculine. Il y en avait même de d’autres tables qui prenaient des photos de nous que nous ne connaissions même pas! Encore une fois, vraiment n’importe quoi…
Le souper était bon et l’ambiance était là. Par contre, vers 8h30-9h, nos deux vieux commençaient à être fatigués… (Pas hâte d’être mariée et d’avoir plus que 28 ans moi!) Il faut aussi dire que la distribution des prix de présence commençait à s’éterniser. Nous avons donc fini notre bouteille de rouge ainsi que notre dessert succulent avant de perdre deux de nos membres une fois tous les prix écoulés.
C’était, je dois l’admettre, une des plus belles journées de mon été (pour moi, avant ma fête, c’est encore l’été, bon!). J’ai adoré le trio avec qui j’étais et je suis certaine à 110% que c’est nous qui avons eu les plus de plaisir des 320 golfeurs et golfeuses présents. Les gens venaient même nous voir pour nous dire qu’ils nous enviaient puisque nous avions eu l’air de nos amuser follement. J’ai tellement hâte à l’an prochain et j’espère fortement que notre équipe se réunira à nouveau pour le tournoi. Merci à vous cher équipe de m’avoir permis de m’amuser comme ça. J’vous adore!
mercredi 23 septembre 2009
La joie qu'apporte un bébé
Les gens nous regardait d’une drôle de façon par contre… J’ai l’étrange impression que nous avons l’air d’une famille de parents de même sexe! Je vous jure, d’après moi les gens pensent qu’on est un couple de lesbiennes qui a adopté - ou conçue de quelconque autre façon - un enfant. De plus, je suis à peu près certaine que les gens croient que je suis l’homme! C’est Véro qui tient le bébé pendant que je transporte les sacs… Et je dois admettre que je joue un peu le rôle de père avec elle. Je reviens de travailler le soir et Véro est déjà aller la chercher à la garderie. Le souper est généralement prêt et nous soupons ensemble. Je fais alors la vaisselle tandis que Véro donne un bain à Rox. Ensuite je joue avec elle une heure ou deux avant le dodo et c’est Véro qui fini par la coucher… Un vrai bon papa hein?!
Bref, après notre épicerie, nous sommes retournées à la maison pour se préparer un bon petit souper. J’ai donc assis Roxanne sur le comptoir de la cuisine et nous avons commencé à préparer le tout. Elle a tout de même qu’un an et demi donc elle n’était pas de la plus grande aide mais quand même. Elle me regardait brasser la sauce avec une telle admiration, une telle fascination! Pendant ce temps, Véro avait les deux mains dans le poulet et essayait de préparer la table en même temps. On s’est toute deux entendue pour dire qu’à deux, tout se fait mieux quand il y a une petite puce dans les parages.
Nous nous sommes donc mises à table pour notre souper entre filles et ce fût très agréable de jaser un peu avec eux. Véro avait une « date » plus tard en soirée donc la garde de Roxanne me revenait. Conformément à nos habitudes, Véro a mis Rox dans le bain et j’ai fait la vaisselle (Oui! Oui! MOI, je fais la vaisselle maintenant!). Lorsqu’elle est sortie de son bain, elle a décidée de jouer avec des blocs. Elle a un énorme bac avec plein de blocs qu’elle a joyeusement renversé sur le plancher de la cuisine créant un bruit d’enfer! Je me suis retournée en vitesse, juste à temps pour voir la face qu’elle faisait en me regardant, incertaine de ce qu’allait être ma réaction. Cette petite bette valait un million! Le genre de petite face qui veux dire oops-je-m’excuse-je-ne-voulait-pas-faire-autant-de-bruit-s.t.p-ne-me-chicane-pas. J’ai alors pouffée de rire et je l’ai laissé s’amuser avec ses jouets. Une fois la cuisine bien rangée, nous sommes allées nous installer dans le salon pour écouter les bonshommes collés-collés et pour relaxer un peu avant l’heure du dodo.
Elle était assise sur moi et je lui flattais les pieds. Elle était calme, paisible et sereine et se laissait dorloter en écoutant Tom et Jerry. Elle sentait le petit bébé tout frais sortie du bain. Cette odeur inexplicablement réconfortante qu’on les bébés. À 20h, c’était l’heure du dodo et je l’ai donc apporté dans son lit pour la border. Je lui ai donné son gros toutou, je lui ai chanté un petite berceuse et je l’ai abriller bien comme il faut avant de quitter la pièce. Je l’ai entendue jaser un peu dans son lit pendant une dizaine de minutes et ensuite, silence complet. Je suis retournée vérifier si tout était correct environ 30 minutes plus tard. Je l’ai alors aperçue dans son lit avec son toutou d’un bord et de l’autre… Son tambour! Un gros tambour en plastique avec un bâton en plastique rattaché après. Le toutou à gauche, le tambour à droite et dans sa petite main, elle tenait fermement le bâton! C’est à ne rien comprendre. Elle s’était donc levé de son lit pour aller chercher son jouet et l’a apporté dans son lit. Bizarre! Je l’ai regardé dormir paisiblement les deux yeux biens clos pendant quelques minutes et je suis retournée au salon. Plus un bruit ne s’est fait entendre de la petite chambre de princesse…
Enfin, j’ai passé une soirée extraordinaire avec une petite cocotte que j’adore. Elle a fait ma soirée et à ensoleillé ma journée, comme à l’habitude. Je n’ai vraiment aucun regret d’avoir décidé d’emménager avec ces deux demoiselles. Le rire de cet enfant vaut bien plus que bien d’autres choses dans ce monde. Elle me rend heureuse et je trouve merveilleux de la voir grandir si rapidement devant mes yeux. Je profite de chaque moment passé avec elle et apprécie les bons moments et le temps de qualité passé en sa compagnie.
mardi 22 septembre 2009
Lance et Compte
Je disais donc que nous avons écouté quelques trucs à la télé dont Lance et Compte. Blondie (la fille du bureau) avait déjà écouté les émissions puisqu‘il était possible de payer pour les louer sur Illico. Elle voulait absolument que je l’écoute. Nous nous sommes donc installées confortablement tandis qu’elle me mettait un peu dans le contexte. Premièrement je tiens à dire que j’ai été agréablement surprise. N’étant pas une fille qui écoute beaucoup la télé en français, j’étais, je dois l’admettre, un peu sceptique. Par contre, le jeu d’acteur est excellent et je dois vraiment lever mon chapeau à Marina Orsini et Marc Messier. Ils sont vraiment très crédibles et nous font totalement embarquer dans l’histoire.
Vous le savez sûrement déjà puisque même moi, j’avais vue des annonces sur cet émission, le personnage de Marina Orsini à un cancer. À la toute fin de l’épisode, elle annonce à son mari (le personnage incarné par Marc Messier) qu’elle souffre d’un cancer du sein. Laissez-moi vous dire que c’était le festival des larmes dans mon salon!
Après ce déluge assez intense créer par Blondie et moi, je me suis mise à penser à tous ça. À penser à quel point la vie est fragile et à quel point on ne tien qu’à un fil. Je me suis mise à penser à ma mère. Étant pas mal du même âge que le personnage, je me suis dis que c’était elle la plus propice à être atteinte d’un cancer comme celui-là. Je me suis aussi demandé comment je réagirais si on m’annonçait que j’avais un cancer. Je me demande si je ferrais les choses différemment. Je me demande si je changerais des choses dans ma vie. Si je rappellerais de vieux amis ou si j’éliminerais les gens négatifs de ma vie. Je me demande si je serais forte ou si je m’apitoierais sur mon sort (parce que c’est bien beau de s’imaginer que nous sommes très forts et positif mais ce n’est pas toujours le cas lorsque nous sommes en plein dedans!). Je me demande vraiment à quel point ma vie changerait. Dans le fond, je me demande comment nous vivrions si nous savions précisément la date de notre mort ou si un jour quelqu’un nous disais que nous avons 3 ans à vivre…
Bien sûr que je préfère ne jamais avoir à répondre à cette question mais, je crois quand même qu’elle est intéressante et qu’elle remet les choses en perspective.
Enfin, tout ça pour vous faire penser de dire aux gens que vous aimer que c’est le cas, ainsi qu’il est important de ne pas remettre à demain les choses que nous aimerions faire un jour puisque, la vie est trop courte et trop fragile. De plus, sans vouloir faire de publicité pour TVA, ne manquez pas Lance et Compte à tous les lundis à 21h! ;) on se donnes des nouvelles mardi prochain!
lundi 21 septembre 2009
La musique et moi... Les photos et moi...
J’accorde beaucoup d’importance à la musique puisque celle-ci à le pouvoir de changer mon humeur complètement ou encore de me transporter dans le passé comme rien d’autre. Je me laisse transporter par la musique et les paroles. J’ai toujours dis que la musique était comme une boîte à souvenirs. Je n’ai pas la meilleur mémoire au monde - et je sais très bien que tout ce que j’ai pu consommé dans ma vie n’a pas aidé ma cause - mais quand il s’agit de musique, mon cerveau fonctionne différemment. Chaque chanson me rappel soit une période, soit un moment précis de ma vie, un événement ou une personne en particulier. Je me rappelle des choses auxquels je n’avais pas pensé depuis des années! Je me souviens de plein de détails inutiles ainsi qu’un paquet d’anecdotes coquasses. Si une journée je suis un peu fatiguée ou encore que je n’ai pas vraiment le moral, suffit de m’embarquer dans une auto avec un bon CD, mettre le son dans le tapis et je retrouve mon sourire. Je me mets à danser et à chanter à tue-tête - peu importe ce que les voitures à côté peuvent penser – et je suis redevenue pleine d’énergie! Les fois où je me sens plus triste et que j’ai besoin de pleurer toutes les larmes de mon corps - car oui, nous les filles, au moins une fois par mois il faut faire ça, avec ou sans raison - je mets du Whitney Houston, Mariah Carey ou Céline Dion (quelque chose dans ce genre là en tout cas) et c’est parti! Ça fait du bien une fois de temps en temps! Bref, il y a toujours une chanson au moins qui décrit exactement ce qu’on ressent à un moment précis. Le genre de chansons où on n’arrive pas à croire à quel point on dirait qu’elle à été écrite pour nous. Des chansons pour nous mettre dedans, des chansons pour nous ramener dans le temps, des chansons pour nous rendre nostalgique et d’autres qui nous font rire. Il y en a pour tous les goûts et toutes les émotions!
Pour ce qui est des photos… Oui je suis un peu maniaque je l’avoue. Mais je trouve très important d’avoir des souvenirs comme ceux là. Je ne suis pas une « bébelleuse » comme certains. Je n’aime pas garder un paquet de trucs inutiles ou encore avoir des souvenirs physiques de ci ou de ça. Avec ma mémoire assez moyenne, j’ai besoin de prendre une image en photo pour me remémorer l’événement ou la personne des années plus tard. De plus, ce qui est magnifique avec Facebook, c’est que nous avons accès à nos photos partout et en tout temps. Comme certains d’entre vous le savent, je me suis fait voler mon ordinateur portable il y a quelques mois. J’ai perdus plusieurs dizaines de photos. Ceux qui me restent sont ceux que j’avais mis au préalable sur mon compte Facebook. Laissez-moi vous dire que j’étais plus que contente d’en avoir autant mis là dessus. En plus, j’ai toujours dis que si jamais il y avait un feu chez nous, la première chose que je prendrais avec moi serait mon album photo ou mon scrapbook. Ce sont pour moi des souvenirs qui n’ont pas de prix. Rien ne pourrait remplacer ça.
Alors vous savez maintenant quoi faire quand je me suis lever du mauvais pied ainsi que ce que vous devez apporter avec vous lors de nos sorties mémorables! Je vais donc vous laisser là-dessus, et moi, je vais aller prendre le métro avec mes écouteurs dans les oreilles, en me retenant de ne pas danser et chanter sur mon petit banc orange! Ensuite je vais aller regarder mes centaines de photos sur Facebook et me rappeler le bon vieux temps! Bonne journée!
jeudi 17 septembre 2009
Rogers vs. Telus
2 filles + vin rouge = Philosophies interessantes
Je disais donc que ma chum et moi avions déjà quelques verres de vino tinto dans le corps et nous nous sentions très philosophiques. Reste que les réponses avec lesquels nous avons abouties ne sont pas si mauvaises. Elles sont, par contre, un peu contradictoires et peuvent sembler difficile à comprendre. Mais il faut tenir compte que ce sont des réponses de femmes donc…
Nous en sommes donc venues à 2 conclusions.
La première étant que, après une rupture, et surtout après un temps considérablement important après celle-ci, nous finissons par oublier les failles et défauts de l’autre, ce qui laisse place seulement aux bons moments et aux qualités de celui ou celle qui à déjà été la douce moitié. La mémoire est une faculté qui oublie et nous oublions subséquemment les raisons qui nous ont poussées à rompre au départ. On se souviens très bien des gestes que posait l’autre pour nous faire plaisir ou les soirées passées en amoureux à regarder des films ou même la fois où blablabla… Vous voyez où je veux en venir. C’est pourquoi souvent, d’après nos hypothèses, on veut revenir avec notre ex. C’est aussi pourquoi, dans la majorité des cas, ça ne fonctionne pas. Peu de temps après avoir repris avec un ex, on se rend compte que tout est pareil comme avant, nous nous souvenons des petits gestes que l’autre pose qui nous tape royalement sur les nerfs! Les raisons de la séparation nous reviennent souvent assez vite et on revient au point de départ. Première étape du deuxième échec. Peu de temps après, un des deux laisse l’autre, et c’est trop souvent celui ou celle qui l’avait fait la première fois…
Pour ce qui est de la deuxième conclusion, celle qui, je crois, me ressemble et se rapproche beaucoup de moi, est celle de la culpabilisation, du remord et de l’espoir. Je crois qu’un bon bout de temps après la séparation, nous avons revu, encore et encore, les erreurs, les gaffes et les mauvais coups effectués pendant la relation. Nous nous rendons compte de nos défauts à nous, de nos tords, de nos failles. Nous entrons donc dans la période de déprime et de culpabilisation extrême. Nous nous mettons donc à envisager la relation avec un paquet de « si ». Si je faisais telle chose différemment, si j’avais réussi à accepter telle chose, si je n’avais pas dis telle chose… On commence alors à croire que de reprendre la relation est envisageable puisque nous avons trouvé tous ce qui clochait. On s’imagine qu’on peut tout reprendre à zéro. Qu’on peut recommencer comme si de rien était…
D’après moi c’est une réaction plutôt féminine, où encore il y a plus de femmes que d’hommes qui se font ce scénario dans leur tête. Elles veulent prouver, à eux même comme aux autres, que ce ne sont pas elles le problème où encore qu’elles peuvent tout résoudre si elles le veulent. Elles n’en peuvent plus d’être rongées par la culpabilité d’avoir fait souffrir un homme dont elles ont oubliées tous défauts. Elles se mettent tout sur le dos, se sentent coupables et n’arrivent pas à avancer dans une nouvelle relation puisqu’à cause de la dernière, ont perdues toute confiance en elles.
De plus, souvent, comme je l’ai constaté en discutant avec quelques filles de mon entourage, on a souvent l’impression – ou l’attente, ou l’espoir, ou l’envie – qu’un jour ou l’autre, nous allons finir par revenir avec notre premier amour. On entre et sort de relations en ayant toujours au fond de la tête l’idée que nous finirons nos jours avec notre ex. On entretient cet espoir au plus profond de nous, des fois même sans s’en rendre compte…
Dans le fond, il est primordial de se pardonner, de faire face à ce qui est vraiment arrivé, d’apprendre de ses erreurs et les comprendre. Oui il y a une minime chance que vous puissiez reprendre avec un ex et que ça fonctionne. Mais je dis bien minime. En général, vous n’êtes pas l’exception à la règle. Il faut prendre le temps de passer à autre chose. De faire notre deuil pour ensuite commencer une nouvelle relation sur de toutes nouvelles bases, de bonnes bases. Il faut prendre ce que nous avons appris dans la relation précédente et s’en servir dans la prochaine. Il faut grandir, devenir plus mature et garder espoir d’un jour trouver la personne qui comblera votre bonheur et qui va vous apporter quelque chose que vous ne croyiez même pas possible.
jeudi 10 septembre 2009
Depuis le dernier message que j'ai reçu de lui, je ne regarde même plus vers son lieu de travail - lieu de travail devant lequel je passe tous les matins et tous les soirs en m'en allant chez moi. Je ne l'appelle plus aux petites heures du matin, je ne lui envoie pas de messages textes après avoir viré une brosse. Il à été, comment dirais-je? Des plus clair possible qu'il ne voulait plus jamais ni me voir, ni me parler, ni même entendre parler de moi. Le message a passé. Il est bien incrusté en moi. Si son putain de numéro de téléphone n'était pas gravée dans ma mémoire, je le brûlerais. Il ne reste ni photos apparentes de lui dans mon appartement, ni vêtements à lui que je portais souvent comme pyjama et j'essaie même de me convaincre d'enlever les deux bagues qu'il m'a offert lorsque nous étions encore ensemble, qui n'ont jamais quittés mes mains. Je me donne quand même un peu de temps pour me faire à l'idée (ou au moins le temps des remplacer) puisque c'est quelque chose de très difficile pour moi à faire.
Je ne comprends pas vraiment le fonctionnement de nos sentiments. Je ne comprends pas comment il est possible d’aimer quelqu’un au point où ça nous fais mal. Je ne comprends pas comment nos sentiments peuvent encore, même après des mois, voir des années de séparation, être encore aussi présents, aussi forts. Nous pouvons encore autant souffrir. Une peine d’amour est d’après moi une des épreuves les plus difficiles de la vie. Peut-être parce que je suis plus sentimentale qu’une autre. Peut-être parce que je suis plus intense. Peut-être parce que ce que j’ai vécue fût l’une des choses les plus intenses de ma courte vie. Je ne peux l’expliquer. Tous ce que je sais c’est que c’est souffrant. Ça fait mal, littéralement mal à l’intérieur. Comme une boule de feu dans la poitrine. Une boule constante aussi dans la gorge qui fait qu’à chaque souvenir, qu’à chaque évocation de l’amour, qu'à chaque scène déchirante d'un film romantique, les larmes remontent.
Je lisais mon livre ce matin dans le métro et j’avais envie de pleurer. Je retenais vraiment mes larmes puisqu’il était inconvenable de me mettre à verser des larmes dans une telle circonstance, dans un tel endroit (quoi que je dois admettre que j’ai tout récemment - il y 6 jours - versée toutes les larmes de mon corps assis sur un banc de métro, toute seule, avant d’aller travailler, et même pas à cause d’un livre quelconque). Le personnage principal de mon livre, que je conseil à tous d’ailleurs (Gin tonic et Concombre de Rafaële Germain), vivait une déception amoureuse assez intense et j’ai tout de suite comprise le mal qu’elle pouvait ressentir (Oui! Même si c’est juste un livre).
En fait, depuis un petit bout de temps, tout ce qui concerne l’amour me touche énormément. De voir un couple s’embrasser dans la rue me touche, de voir des amoureux se coller dans le métro me fait un pincement au cœur, d’entendre une collègue de bureau parler de son amoureux et de la voir si amoureuse me donne des larmes aux yeux. Je ne comprends pas trop ce qui m’arrive, je suis si sentimentale ces temps-ci, si sensible (et je veux dire beaucoup plus que d’habitude puisque je sais très bien que j’ai toujours été comme ça au départ…). J’ai l’air d’une fille continuellement en SPM! Je commence à avoir hâte de sortir de cette phase de pleurnicharde et de p’tite fille romantico-sensible. J’ai hâte d’être bien, d’être heureuse en permanence et non pas seulement 50% du temps comme en ce moment. Que se passe-t-il au juste avec mes hormones?